Auteur :
M.Z.
mercredi 26 septembre 2018 07:58
La dernière élimination en joute africaine des Rouge et Noir en Coupe de la CAF face à une équipe, qui ne fait pas partie du quota des ténors du continent noir, mais qui a su comment défaire et éliminer le club de Soustara, en le battant en aller-retour. Al Masry a en fait profité de la régression sur le plan international de l’USMA. D’année en année, le club algérois parait plus faible, et moins armé pour contrer les équipes africaines. Après avoir caressé le rêve de gagner la Ligue des champions lors de la saison 2015 face au TP Mazembé, il n’en fut rien. Deux ans après, le club bien renforcé s’est aussi cassé les dents aux portes de la finale face au détenteur, le WA Casablanca. Autrement dit, d’année en année, le club a régressé maladroitement pour ensuite goûter à une autre élimination en Coupe de la CAF. Mis en alerte, les dirigeants du club doivent impérativement se ressaisir, et reformer un groupe capable de défier n’importe qui sur son terrain, et sur l’ensemble du grand continent africain. A bon entendeur…
Le retour à la formation est primordial
Parmi les raisons qui ont fait que l’USMA atteigne le sommet et s’est faite un nom respectable sur la scène africaine ces dernières années, la promotion de plusieurs joueurs issus de l’école usmiste. Autrement dit, des joueurs qui ont grandi au club, et qui le portent dans leurs cœurs. On peut citer Ferhat, Darfalou, Ardji, Benkhemassa, Meziane, Abdellaoui entre autres, qui ont su dans un passé-récent porter le club plus haut. Les dirigeants du club le savent, ils n’ont qu’à reprendre les bonnes habitudes de l’équipe pour pouvoir former un groupe très compétitif chez nous, et ailleurs.
Les joueurs formés à l’USMA font le bonheur des autres équipes
De l’avis des supporters de l’USMA, quasiment l’ensemble des joueurs formés dans le club sont en train de faire le bonheur des autres équipes. On peut citer Radouani, Ferhani, Benaldjia, ou encore Bourdim entre autres, en plus de ceux qui ont porté les couleurs du club, pour les voir après partir ailleurs. Autrement dit, un égarement de la part de la direction du club, avec une stratégie pas du tout conseillée, ni recommandée, à moins que…
Recruter utile, pas en nombre
Autre constat qui a fait que l’USMA régresse, le fait de recruter en masse et non en qualité. Il se dit en football que pour réussir, il faut recruter juste dans les postes à pourvoir, et non faire sensation en ramenant plusieurs joueurs et déséquilibrer le groupe sur le plan technique. On se demande d’ailleurs, où sont passé les joueurs qui faisaient les beaux jours du club dans les catégories espoirs et autres jeunes, car au lieu de recruter en masse, des promotions en seniors de certains jeunes, ajouter à un recrutement ciblé devraient permettre au club de rester parmi les meilleurs, et faire peur aux autres équipes à chaque saison.
Abdellaoui, Drafalou et Beldjilali n’ont pas été remplacés
Quant au volet qualité dans le recrutement, là aussi il y a matière à parler, puisque le club de Soustara qui nous a habitués à mieux que ça, s’est affaibli sans qu’il ne s’en rende compte. Le départ du défenseur Abdellaoui, du centre-avant Darfalou et du milieu de terrain Beldjilali a été finalement fatal au club, puisqu’aucun joueur recruté depuis n’a pu faire le poids devant ces départs. Pire encore, des joueurs émigrés sont venus et n’ont rien apporté. Un vide en qualité à remplir au plus vite pour la direction de l’USMA, qui a aussi fauté en laissant partir ses joueurs sans la moindre contrepartie.
Pourquoi marginaliser Saayoud ?
Enfin, la chose la plus incompréhensive chez les Rouge et Noir, reste la marginalisation du milieu de terrain Amir Saayoud. Il se trouve que l’équipe évolue sans un vrai meneur de jeu, alors que sur le banc on constate souvent la présence de l’ex-joueur d’Al Ahly du Caire. Ce dernier est connu, mais a qui on ne fait pas confiance, dans ce cas pourquoi l’avoir recruté en trombe ? Le joueur s’est affaibli mentalement, et il lui sera difficile de reprendre, à moins qu’il reprenne souvent le jeu.
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Drafalou et Beldjilali