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dimanche 06 juillet 2014 11:56
Souvent dans l'ombre durant les Coupes du monde, les gardiens ont pourtant plus d'une fois infléchi le destin de leur sélection, notamment en s'illustrant lors des séances de tirs au but. Iker Casillas, Claudio Taffarel ou Sergio Goycochea peuvent témoigner.
Iker Casillas (Espagne)
Coupes du monde 2002 et 2006
Joueur le plus capé dans l’histoire de la sélection espagnole (153 sélections), Casillas a plus que mérité son surnom de « San » Iker. Dans les grands moments, le Madrilène a toujours répondu présent. Lors du Mondial 2002, il s’illustre lors du huitième de finale victorieux contre l’Irlande (1-1, 3-2 aux t.a.b.). Après la tentative de Holland qui trouve la barre transversale, le portier espagnol repousse celles de Connolly et Kilbane permettant à Gaizka Mendieta d’envoyer la Roja en quart de finale. En 2006, Casillas sauvera les siens en arrêtant un penalty d’Oscar Cardozo à la 14e minute en quart de finale face au Paraguay (1-0). Sans cet arrêt, l’Espagne n’aurait peut-être pas remporté son premier Mondial.
Claudio Taffarel (Brésil)
Coupes du monde 1994 et 1998
En finale du Mondial 1994 contre l’Italie, Claudio Taffarel s’était déjà illustré, stoppant la tentative de Massaro durant la séance de tirs au but (0-0, 3-2 aux t.a.b.). Quatre ans plus tard, le gardien auriverde réitère mais, cette fois, face aux Pays-Bas en demi-finale. Toujours aussi à l’aise dans l’exercice des penalties, il ruine à lui seul les illusions de la sélection de Guus Hiddink. Il repousse d’abord le tir de Philipp Cocu puis envoie son pays en finale en s’interposant devant Ronald de Boer. Grâce à son porte-bonheur, le Brésil connaîtra sa deuxième finale de Coupe du monde d’affilée. Une première depuis 1958-1962.
Sergio Goycochea (Argentine)
Coupe du monde 1990
À la Coupe du monde 1990, l’Argentin Sergio Goycochea n’était destiné qu’à jouer la doublure de Nery Pumpido. Mais ce dernier, gravement blessé lors du deuxième match face à l’Union Soviétique, est contraint de lui céder sa place. Le début d’une folle épopée pour le portier de Millonarios qui va se construire une réputation de spécialiste des penalties. Dans un quart de finale longtemps indécis contre la Yougoslavie (0-0, 3-2 aux t.a.b.), il fait basculer la séance en arrêtant successivement les frappes de Brnovic et Hadzibegic. Au tour suivant, il hissera l’Albiceleste en finale en se montrant encore décisif face à l’Italie (1-1, 4-3 aux t.a.b.) grâce à ses arrêts devant Donadoni et Serena. De là est née la légende de Goycochea…
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