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mardi 22 avril 2014 15:37
Franck Ribéry est actuellement l'un des meilleurs footballeurs au monde. En interview, il est parfois beaucoup moins à l'aise, ce qui lui vaut de nombreuses moqueries. Sont-elles justifiées ? A vous de juger. Découvrez ses plus fameuses erreurs de conjugaison, de grammaire ou de syntaxe. Lors d'un stage de l'équipe de France dans le Nord de la France, Franck Ribéry est interrogé sur son attachement à la région. Réponse : "Le Touquet, c'est une ville que j'aime bien venir". Sympathique mais, grammaticalement, c'est limite !
Franck Ribéry a sa manière bien à lui d'expliquer les caractéristiques de son équipe : "On est des joueurs qu'on va vite avec le ballon". Molière doit se retourner dans sa tombe...
A son retour en équipe de France en 2011, après une suspension de trois matchs suite aux évènements de Knysna, Franck Ribéry goûte avec plaisir son retour chez les Bleus : "On dirait que c'était comme si que y avait rien changé hier". Pour la syntaxe, on repassera. L'émotion, sans doute.
Les footballeurs utilisent fréquemment des expressions lorsqu'ils s'expriment. Ribéry ne déroge pas à la règle et invente même une version très personnelle : "J'espère que la routourne va vite tourner".
"Moi personnellement, je me critique moi tout seul". Il y avait plus simple Monsieur Ribéry, par exemple : "Je sais faire mon autocritique". Plus agréable à entendre, non ?
"Je pense que ce soir, ça a été beaucoup meilleur" : ce soir-là, Ribéry s'était vraiment très bien senti pendant le match. Beaucoup mieux (on préfère) que le match précédent.
Avant un match, il est parfois plus prudent de ne pas trop s'avancer sur le résultat final. Franck Ribéry l'a bien compris : "Je pense qu'on espère qu'on va gagner".
Etre ou avoir ? Ah, l'éternelle question posée... en classe de CM1. Franck Ribéry s'est fait piéger en disant "J'ai revenu en Coupe du monde" au lieu de "Je suis revenu". A moins qu'il voulait dire "J'ai revu la Coupe du monde", ou encore "J'ai des revenus grâce à la Coupe du monde" ? Bref, ça ne colle pas !
Ce jour-là, Ribéry avait tellement couru qu'il n'avait plus les idées très claires au moment de donner ses impressions : "J'ai couru jusqu'à quand ce que je pouvais". Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? Un "J'ai couru tant que j'ai pu" aurait fait l'affaire...
"Au niveau des sensations, je n'ai rien ressenti". Et nous, au niveau de la syntaxe, on n'a pas apprécié.
Lorsqu'il jouait à l'Olympique de Marseille, Franck Ribéry appréciait la ferveur des supporters. Mais ce jour-là, il s'est un peu emballé : "C'est beau ce stade Vélodrome, toujours plein à domicile comme à l'extérieur".
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