MCA: Amada fait resurgir les regrets chez les Chnaoua

Avant-hier, Ibrahim Amada avait rendez-vous avec l’histoire lors de cette CAN en Egypte. Disputant avec Madagascar sa première affiche durant la Coupe d’Afrique, le milieu de terrain mouloudéen a présenté une copie très intéressante. Disputant 64’ de jeu avant de se faire remplacer par Revelson justement par souci de précaution car on redoutait une expulsion, après avoir reçu un carton jaune à la 54’, qui serait fatal à la sélection malgache. Et pour une première, Amade a touché 49 ballons pour deux seulement perdus. Il réalisera 36 passes avec un taux de réussite de 88,89%. Le Malgache ne perdra que deux ballons pour trois fautes commises alors qu’il provoquera quatre coups francs. Le Mouloudéen gagnera 7 duels sur 11 durant le temps qu’il lui était imparti. Mais assez curieusement, juste après sa sortie, la sélection malgache prendra un but égalisateur sur penalty, preuve de l’importance d’Amada dans le dispositif tactique de son équipe. De quoi accentuer les regrets chez les Chnaoua dont le sentiment d’avoir perdu un joueur de très haut niveau s’est accentué à cause de la réglementation en vigueur qui doit être revue et corrigée. Même le championnat national doit regretter le départ d’un joueur de ce calibre dont le Mouloudia aura bien du mal à lui trouver un remplaçant.   

En janvier 2010, la direction avait vécu le même cas de figure avec Moussa Coulibaly
Revenant neuf ans en arrière, le Mouloudia avait vécu une situation similaire avec Moussa Coulibay qui avait dû quitter le club à cause de la réglementation. Dans l’impossibilité de prolonger son bail, le joueur malien avait dû quitter le club avec le cœur ulcéré. Les Chnaoua jusqu’à maintenant regrettent le départ de ce défenseur qui avait marqué de son passage le Mouloudia. Neuf ans plus tard, c’est Amada qui fait naître un sentiment de grosse perte chez les dirigeants, les joueurs, le staff technique et les supporters. Tout le monde est unanime à dire que le départ d’Amada est une perte pour le Mouloudia.

Face à l’insistance des clubs européens comme l’AEK Athènes, Ludogorets et Besiktas
Dieng partira en décembre

Depuis qu’il est venu au Mouloudia, Aliou Dieng n’a pas eu besoin d’un temps d’adaptation pour s’imposer au sein de l’effectif algérois au point de cultiver une certaine dépendance. Et même si pour les regards les plus aiguisés, Aliou doit améliorer son jeu de relance tout en progressant offensivement, le joueur africain suscite chaque jour la convoitise de clubs européens. Après l’AEK Athènes et les champions de Bulgarie, Ludogorets, voilà que le grand Besiktas manifeste son intérêt pour Aliou. Face à l’insistance des clubs européens, il sera très difficile pour la direction du Mouloudia de résister aux envies d’ailleurs de leur milieu de terrain qui est pressé d’embrasser une carrière professionnelle dans le Vieux Continent. Et avec un joueur qui sera libre de tout engagement au mois de juillet 2021, il va s’en dire que la direction algéroise sera alors dans l’obligation de vendre son joueur au mois de décembre afin de tirer profit de la transaction. C’est la seule option qui s’offre au directeur général, surtout que Dieng refuserait de prolonger son bail jusqu’en 2022. Le dossier Dieng reste très sensible, car cela touche directement la trésorerie du club qui a l’occasion de renflouer ses caisses grâce au joueur africain dont sa cote ne cesse d’augmenter d’une semaine à l’autre. Logique car cela répond à ce principe si ancien de l’offre et la demande.

Possibilité de fixer une clause libératoire qui ferait fuir les clubs solliciteurs
Comme cela est le cas pour le PSG dans le dossier Neymar, toute proportion gardée, le Mouloudia pourrait faire de même en fixant une clause libératoire qui ferait fuir les clubs solliciteurs. On sait que les équipes européennes ne sont pas prêtes à mettre plus d’un million de dollars pour s’attacher les services de Dieng. On connait les finances modestes des clubs bulgares et grecs qui ne peuvent répondre à une telle exigence. Seul, un club comme le Besiktas pourrait mettre une somme assez importante sur la table des négociations pour inciter le Mouloudia à céder sa perle. Mais pour l’instant, tout reste au stade des spéculations car la direction algéroise reste inflexible dans le dossier Dieng. Mais tout pourrait changer la semaine prochaine lorsque Dieng regagnera Alger pour la reprise des entraînements.

L’avenir du Malien sera tranché la semaine prochaine
Il faut attendre le début du mois de juillet pour être fixé sur l’avenir de Dieng. Celui-ci devrait regagner Alger en provenance de Bamako pour la reprise des entraînements. Ce sera aussi l’occasion pour le gladiateur africain de se réunir avec Omar Ghrib et Hirèche afin de trouver une issue favorable à cette situation. Ce sera le moment propice pour Ghrib de mettre ses arguments en évidence afin de convaincre Dieng de rester au Mouloudia moyennant un salaire conséquent.

Casoni veut garder à tout prix Aliou afin de l’associer à Djabou
Bernard Casoni veut pour sa part garder à tout prix Aliou dans un but très précis. Le technicien français a pour ambition d’associer Dieng à Djabou au milieu de terrain. Sachant qu’un joueur comme Djabou a besoin d’un porteur d’eau dans l’entrejeu, Casoni tient mordicus à son joueur malien, surtout après avoir perdu Ibrahim Amada qui brille actuellement de mille feux lors de la CAN en Egypte. Casoni a une idée dans sa tête et il veut aller au bout de ses convictions, d’où son envie de ne pas se séparer d’un joueur clé au niveau de la récupération.                 
 

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