Auteur :
H.R.
lundi 29 avril 2019 11:33
Depuis quelques semaines, on ne cesse de parler avec insistance des préparatifs au sein de la Fédération algérienne de football pour présenter un candidat algérien aux prochaines élections du comité exécutif de la CAF. Toujours choqué par l’échec de candidature de l’ancien vice-président, Bachir Ould Zmirli, et le scandale ayant entouré cette affaire, la FAF veut prendre les choses en main dès maintenant, à en croire ce qui se dit de certains proches de Zetchi, qui chantent sur tous les toits que l’Algérie aura bien une place dans le comité exécutif de la CAF afin de faire barrière au Maroc, monté en puissance depuis l’arrivée du nouveau boss de la CAF, Ahmad avec ses relations étroites avec Fouzi Lekdja. Actuellement, l’Algérie n’a aucun poids au sein de l’instance continentale, ni considération, alors que dans un passé récent, il y avait une certaine force dans les coulisses et un pouvoir de décision. Un nom a été cité comme étant le candidat algérien. Il s’agit du président de la Ligue de wilaya d’El Taref, Ammar Bahloul, qui est membre du BF. Mais, contrairement à tout ce qui a été dit, sur l’envoi de la candidature de Ammar Bahloul à la CAF, aucun dossier n’a été transmis au secrétariat général de la CAF.
La CAF n’a pas encore ouvert la récolte des candidatures
Tout d’abord, il faut savoir que la Confédération africaine de football informe les fédérations affiliées qui sont au nombre de cinquante-quatre, deux mois à l’avance pour les informer de la date des élections du comité exécutif, en précisant même au passage la date butoir du dépôt de candidature. Or, les fédérations n’ont pas encore été destinataires de cette fameuse correspondance. Du coup, on ne peut pas envoyer un dossier avant l’ouverture des candidatures.
L’avis du BF
Juste après, il faut savoir aussi que le président de la FAF, Kheïreddine Zetchi doit faire une proposition aux membres du Bureau fédéral, quant à la candidature de Ammar Bahloul au comité exécutif. Seul le BF pourra prendre trancher ce cas. Le président de la FAF se voit obliger de ne pas commettre la même erreur que lorsque la décision a été prise de présenter Bachir Ould Zmirli. Pour ce dernier, le BF n’a rien décidé et c’est le MJS de l’époque, El Hadi Ould Ali, qui tirait les ficèles, en proposant Ould Zmirli.
L’aval des pouvoirs publics
Le point le plus important, c’est que Kheïreddine Zetchi doit aussi avoir l’aval des pouvoirs publics, quant à la candidature de Ammar Bahloul. Là, ça risque d’être fatal pour Bahloul car dans les plus hautes sphères de l’Etat, on est très inquiets par rapport à la puissance des Marocains au niveau de la CAF, notamment sur leur pouvoir de décision. La question qu’on se posera en haut, est-ce que Ammar Bahloul peut créer un certain équilibre ? Pas forcément, car Fouzi Lekdja, très hostile à l’Algérie, il lui faudra une pointure plus forte avec de la ruse, de l’expérience et une maîtrise totale du jeu de coulisse.
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