Auteur :
Moumen A.
jeudi 10 janvier 2019 14:11
Alors que l’Afrique du Sud était aux yeux de l’ensemble des observateurs le grand favori pour succéder au Cameroun pour l’organisation de la CAN-2019, c’est finalement en Egypte qu’elle aura lieu à partir du mois de juin. L’on apprend que c’est au niveau des arguments purement économiques et financiers que l’Egypte a réussi à prendre le dessus sur son concurrent sud- africain. Comme le confie le président de la Confédération africaine de football Ahmad Ahmad : «Nous sommes heureux de pouvoir dénouer la situation. C’est un grand challenge de l'organiser en cinq mois. La différence s’est faite sur l’engagement du gouvernement égyptien, un aspect qu’on considère comme le plus important», a-t-il notamment déclaré sur France 24 hier.
Abu Rida rassure au sujet de la violence et de la sécurité
En plus de l’aspect sécuritaire que certains soulèvent comme une contrainte, le président de la Fédération égyptienne, Hany Abou Rida, a tenu à rassurer tout le monde au sujet de la violence dans les stades qu’à connue l’Egypte ces dernières années, avec notamment l’incident de Port Said survenue au mois de février 2012 lorsque plusieurs personnes avaient péri. “Il y a de grands projets pour la sécurité. Je ne pense pas que nous aurons des problèmes», a insisté le président de la Fédération égyptienne, Hany Abo Rida. «La violence dans les stades sera contrôlée durant la CAN, comme cela a été le cas lors des matches de la Ligue des champions qui ont eu lieu en Égypte. Aucun acte de violence n’a eu lieu dernièrement», tempère pour sa part Tamer Ezz El Din, membre du comité d’organisation.
Ahmad Ahmad : «Sans l’aide du gouvernement, on ne peut rien faire en Afrique»
Le président de la CAF Ahmad Ahmad rassure que le gouvernement égyptien s’est engagé à assurer le bon déroulement de cette phase finale. «Comme vous le savez, en Afrique vous ne pouvez rien faire, les passeports, les visas, les transports, la sécurité, tout dépend du gouvernement. Si vous n’êtes pas sûr de l’engagement total du gouvernement sur ces volets, vous ne pouvez rien faire», a déclaré au micro de France 24Ahmad Ahmad, le président de la Confédération africaine de football.
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