Auteur :
A.L.
samedi 24 juin 2017 18:33
Alors que les deux parties ont donné l’impression d’être tout près à trouver un terrain d’entente, voilà que l’arrivée de Bouakkez au Mouloudia d’Oran traîne. Le coach tunisien n’a pas signé encore son contrat bien qu’il ait tenu trois réunions avec le président du club, Ahmed Belhadj. Pourtant, les deux parties se sont entendues sur quelques points lors du premier contact en présence de quelques personnes proches à l’entraîneur et la direction. La seconde rencontre devait être fructueuse mais les deux personnes ont fixé vendredi soir un ultime rendez-vous à l’issue duquel l’ancien coach de Relizane et Bel-Abbès devait signer son contrat. Mais beaucoup de divergences auraient été décelées au cours de cette réunion supposée à être la dernière entre les deux parties.
Le Tunisien exige son adjoint
Le point de divergence signalée entre Baba et le technicien est dû à la question de l’adjoint. Alors qu’il était question en premier lieu qu’il travaille uniquement avec Mecheri Bachir et Karim Saoula, Bouakkez a exigé du président de ramener son adjoint avec lui. Une demande qui aurait mis Baba dans l’embarras, lui qui pensait avoir monté son staff avec l’arrivée d’un entraîneur en chef. De toutes les façons, il n’a pas l’intention de se séparer des autres membres du staff technique, à savoir Mecheri et Saoula.
On n’a même pas parlé des finances
Ce qui n’était pas normal durant ces rounds de négociations est le fait que les deux personnes n’ont jamais évoqué le point relatif aux finances. Ni l’entraîneur encore moins le président n’a abordé le sujet concernant la mensualité que Bouakkez devait toucher cette saison. Soit le salaire ne constituera pas un grand obstacle pour le Tunisien, soit il veut le laisser comme ultime point avant de parapher le document car si jamais les deux parties tombent d’accord sur la mensualité, il ne restera que la signature du contrat.
Il devait rendre sa réponse hier par email
Apparemment, la dernière réponse de Bouakkez devait être donnée, selon nos sources, par email sur la boîte du président. C’est donc hier que la direction connaîtra si le coach tunisien viendra ou pas au Mouloudia. Si sa réponse est positive, le coach signera après les fêtes de l’Aïd son contrat, le cas contraire, Baba sera obligé de réactiver d’autres pistes.
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