ESS : Hammar : «Benlamri a jusqu’au 31 août pour ....»

 Hammar : «Benlamri a jusqu’au 31 août pour nous payer, sinon je déposerai les chèques sans provision»

Le président de l’ESS Hassan Hammar, a accordé avant-hier une interview à une chaîne de télévision saoudienne où il a abordé quelques sujets ayant trait aux transferts des joueurs algériens en Arabie Saoudite, en particulier ceux de l’ESS où il a été toujours difficile et compliqué de conclure une quelconque transaction. Hassan Hammar a d’abord évoqué le cas de Benlamri qui a été transféré à Al Chabab Assaoudi sans que l’ESS n’encaisse les indemnités de l’opération. «Concernant le transfert de Benlamri, notre problème n’est pas avec la direction d’Al Chabab mais avec le joueur lui-même. C’est lui qui s’est engagé à payer sa lettre de libération en nous signant deux chèques. On s’est entendus sur un montant donné et sur le délai pour payer, mais il ne l’a pas fait à la date prévue. Nous lui avons accordé un autre délai qui expire le 31 août. S’il ne tient pas ses engagements avant cette date, nous allons déposer les deux chèques et il devra s’expliquer devant la justice», a expliqué le premiers responsable sétifien.
«Les dirigeants d’Al Chabab sont irresponsables, ils ne tiennent jamais leurs promesses»
Mais Hammar est revenu pour tirer sur les dirigeants du club saoudien Al Chabab, qu’il a qualifiés d’amateurs et d’irresponsables. «Je pense que les dirigeants d’Al Chabab ne sont pas à la hauteur de leurs responsabilités. Ils ont toujours failli à leurs engagements avec nous. Ils n’ont jamais tenu leurs promesses et ils nous ont déçus à plusieurs reprises. Franchement, nous n’avons plus confiance en eux. C’est tout le contraire du président d’Al wihda Hachem Morsi qui est un homme respectable et qui tient sa parole. Il nous a dit qu’il enverrait l’argent demain et c’est ce qui a été fait», a-t-il souligné.
«On ne traitera plus avec les clubs saoudiens, c’est fini !»
Le président de l’Entente a indiqué par la suite que son club ne traitera plus à l’avenir avec les clubs saoudiens : «Puisque les choses ne se sont jamais déroulées comme il le fallait avec les clubs saoudiens qui nous créent toujours des problèmes, l’Entente de Sétif ne traitera plus avec eux. C’est pour préserver nos bonnes relations et par respect à ce pays où est enterré notre Prophète que le Salut soit sur lui. Car si on continue à travailler avec eux, nos relations risquent de se détériorer gravement.»
«Je serai le président de l’ESS pour les quatre années à venir»
A la fin de son intervention, Hammar a répondu à la question de savoir jusqu’à quand il restera à la présidence de l’ESS : «Je serai le président de l’ESS pour les quatre années à venir, c’est-à-dire jusqu’à la fin du prochain cycle olympique.»
 

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