Auteur :
A. M.
dimanche 10 janvier 2016 20:33
Avant toute chose, parlez-nous de cette qualification pour les huitièmes de finale acquise samedi dernier.
Comme lors de tous les matchs de coupe, ce fut très indécis. Nous avons joué contre une équipe qui a voulu briller, en éliminant un club de l'élite. C'est ce qui a rendu notre tâche très difficile. Le plus important est d'arracher la qualification et c'est chose faite.
Peut-on dire que vous faites figure de héros, et cela après avoir inscrit le but victorieux ?
Je n'ai pas du tout cette prétention. Le héros, c'est le jeune Bakir qui a été passeur décisif, et cela en ayant fait un match parfait. C'est un joueur plein d'avenir. Je vous dirais que cette victoire est collective.
Parlons de vous. Quelles sont les raisons de votre longue absence ?
Il n'y a aucun mystère. Je me trouvais en France auprès de ma famille. Il faut savoir que je n'ai pas revu ma mère depuis l'été dernier. Dès que la compétition a repris ses droits, je suis revenu à l'Arbâa.
Vous n'avez cependant pas pris part aux séances d'entraînement…
Cela n'a pas une grande importance, puisque je m'entraînais régulièrement en France. D'ailleurs, je suis en pleine possession de mes moyens et je l'ai montré samedi dernier.
D'aucuns disent que vous étiez sur le point de partir. Qu'en est-il ?
Ce sont des rumeurs sans fondement. Je n'ai jamais envisagé de ne pas terminer la saison au RCA, bien au contraire.
Nous croyons savoir que vous êtes en contact avancé avec un club français. Qu'en est-il ?
Ce n'est pas un, mais quatre clubs du championnat de France qui ont pris attache avec mon manager.
Quels sont ces clubs ?
Permettez-moi de ne pas les nommer. Je peux seulement vous dire que je préfère laisser ces contacts en attente. Je veux terminer la saison à l'Arbâa et cela pour aider le RCA à assurer son maintien en L1 Mobilis.
Vous avez pris la pose avec le président Hannachi et cette photo publiée par les réseaux sociaux a fait beaucoup de bruit. Un commentaire ?
J'ai eu vent de cela. La vérité est que j'étais avec Amani, quand nous avons croisé le président Hannachi. C'est une personne pour qui j'ai beaucoup de respect et c'est pour cela que j'ai voulu prendre une photo avec lui, c'est tout.
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