Auteur :
S. K.
lundi 09 novembre 2015 21:29
Vexés par la récente altercation entre le milieu de terrain Boucherit et le Malgache Voavy, les responsables de Tassili, qui sont propriétaires du CSC, ont demandé des comptes à la direction du président Haddad, surtout que le joueur africain a affirmé qu’il a failli être victime d’une agression physique de la part de son coéquipier devant les autres joueurs. En attendant de convoquer Boucherit devant le conseil de discipline, afin de connaître sa version des faits, prendre une décision dans cette affaire d’indiscipline, la direction a décidé de priver le joueur de 30 jours d’entraînement, ce qui a provoque la colère de Boucherit qui sait désormais qu’il est devenu indésirable au CSC, et qu’il sera probablement prié de voir ailleurs dès le prochain mercato hivernal.
«La direction veut faire de moi le bouc émissaire
Tout d’abord, quel est votre sentiment après la décision de la direction de vous suspendre pour une durée de 30 jours ?
C’est vrai que je suis privé d’entraînement pour une durée de 30 jours. Pour ma part, je me suis rendu à Constantine pour rencontrer les dirigeants, sauf que j’ai été surpris de constater leur absence. Le groupe était pourtant censé se déplacer à Sétif pour effectuer le stage bloqué, ce qui m’a poussé à prendre les précautions nécessaires devant une telle situation.
Pouvez-vous être plus explicite ?
J’ai ramené avec moi mon avocat. J’ai par la suite réussi à obtenir par écrit la décision de la direction de me priver d’entraînement, ce qui m’a poussé à revenir chez moi à Annaba.
Parlez-nous davantage de cette sanction ?
J’ai tenté, dans un premier temps, de rencontrer les dirigeants, sauf que personne n’a tenu à me rencontrer, avant que mon avocat ne reçoive un appel du président Mohamed Haddad, l’informant que j’étais privé d’entraînement pour une durée d’un mois, avant de revenir à Constantine pour passer devant le conseil de discipline. Cette décision prouve qu’ils veulent se débarrasser de moi, car je ne suis pas un jeune au tout début de sa carrière qui ne connaît pas le monde du football. Ils veulent utiliser mon nom pour justifier les mauvais résultats du club auprès des supporters. Néanmoins, je refuse catégoriquement à n’importe qui de nuire à mon image, surtout que tout le monde me connaît. Je voudrais ajouter une chose…
Bien sûr…
Je n’ai jamais trahi le CSC, je me suis sacrifié pour ce prestigieux club. Mon grand problème, c’est que je suis un joueur franc mais qui a le sang chaud, ce qui m’a poussé à avoir une altercation avec Voavy. J’ai tout donné pour sauver le CSC de la relégation, contrairement à celui qui a jeté le maillot du club par terre. Je vous promets de divulguer d’autres vérités dans les prochains jours.
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