MCO : Baba : «Je voulais remplacer Bezzaz par Ziani»

Se sentant visé par les déclarations de son entraîneur qui a fustigé directement ceux qui ont laissé partir Bezzaz, auteur du but de la victoire du CSC contre le MCO, samedi passé au stade Hamlaoui, Baba s’est exprimé pour lever toute équivoque sur ce cas. Pour le président du Mouloudia, Ahmed Belhadj, le départ de Bezzaz était un sujet clos depuis quelques mois déjà : «Tout le monde connaît l’histoire de Bezzaz qui a refusé de rester au Mouloudia, quitte à rester une année sans jouer. J’ai usé pratiquement de tous les moyens pour le convaincre à rester mais en vain. On a donc décidé de le libérer d’autant plus qu’il a choisi de revenir à son club d’origine. On ne pouvait donc pas le bloquer alors qu’il se trouve en fin de carrière. Les gens doivent savoir que je ne suis pas resté les bras croisés après le départ de Bezzaz. J’ai trouvé en une semaine son remplaçant qui est Ogbi, un bon technicien. J’étais prêt à casser ma tirelire pour ramener un vrai patron qui est Ziani. Ça aurait été un grand coup pour le Mouloudia et Oran en général.»
«Si on continue à me mettre la pression, je partirai»
Bien qu’il soit satisfait des résultats de l’équipe, Ahmed Belhadj pense qu’une pression est exercée contre sa personne ces derniers jours afin de le pousser à la sortie. «J’ai accompli ma part de mission en effectuant un recrutement sur lequel tout le monde était d’accord y compris le staff technique qui a fixé la date de la reprise et organisé le stage. J’ai payé tout le monde que ce soit joueurs, entraîneurs ou employés du club, c’est pour rester en paix. Si maintenant on continue à exercer une autre forme de pression sur ma personne, je serai dans l’obligation de jeter l’éponge», menace sérieusement le président du Mouloudia d’Oran.
«Un nul sur deux matchs à l’extérieur n’est pas la fin du monde»
Pour ce qui est de la défaite contre le CSC, Baba a essayé de ne pas dramatiser les choses. «Il ne faut se lamenter pour autant. L’équipe a ramené un nul à Sétif et a perdu contre le CSC. Ce n’est pas la fin du monde. On a hérité d’un calendrier défavorable. Seulement, il faut savoir se rebiffer la semaine prochaine contre le MOB. On doit gagner ce prochain match pour se remettre en confiance.»
«Il y a des gens qui s’immiscent dans le travail de la direction»
Alors que l’entraîneur avait déclaré que des personnes s’immiscent dans son travail, le président pense qu’ils font autant avec sa direction. «Moi, je pense que des gens qui n’ont rien à avoir avec l’équipe s’immiscent le travail de la direction, alors que leur rôle se limite à faire leur boulot aux côtés de l’entraîneur pendant deux jours seulement. Il y a des choses qui ne tournent pas rond. Je vais faire en sorte à ce que chacun se contente de faire son travail.»
 

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