Auteur :
B.B.
lundi 29 juin 2015 19:23
C’est la nouvelle qui risque de peser lourd dans la balance. L’industriel Issaâd Rebrab a fait savoir à ses proches qu’il est prêt à prendre en main la JSK. Cette nouvelle nous est parvenue de Kabylie, plus précisément du village natal d’Issaâd Rebrab. Et c’est lors d’un enterrement que l’industriel algérien a été interpellé par des personnes de son village qui ont demandé à connaître son point de vue sur la situation actuelle que traverse la JSK. Issaâd Rebrab s’est montré très attentif à ce qu’on lui disait. Il a fait savoir par la suite à son entourage qu’il était bien évidemment déçu de voir qu’un aussi grand club comme la JSK se trouve dans une situation aussi délicate. Par la suite, ces mêmes personnes lui ont demandé s’il était en mesure de prendre un jour le club. Et au moment où la plupart d’entre eux s’attendaient à un refus, Rebrab a affirmé qu’il était prêt à venir, mais sous conditions. L’industriel algérien a fait savoir par la même occasion qu’il ne tournerait pas le dos à la JSK si on le sollicitait.
Il est contre l’idée d’investir des milliards dès le début
Lors de cet échange, Rebrab a fait savoir à son entourage que s’il était appelé à prendre en main la JSK, il n’allait en aucun cas investir des milliards dès la première année, comme l’a fait Ali Haddad à l’USMA. S’il faut injecter de l’argent, Rebrab compte le faire de manière intelligente. Issaâd Rebrab a fait savoir aussi qu’il avait un grand projet pour cette équipe et que sa seule préoccupation est de voir la JSK un jour au sommet de l’Afrique. Il estime que la JSK doit retrouver la place qu’elle mérite et qu’il faudra mettre un grand projet pour que cela se réalise.
Les infrastructures et la formation, ses principales préoccupations
Même s’il n’a toujours pas encore affiché ses intentions de manière officielle, Issaâd Rebrab semble avoir déjà en tête le projet qu’il veut mettre en place. D’après son entourage, Rebrab compte investir dans un premier temps dans la formation, tout en mettant en place toutes les infrastructures que cela exige. Il reste convaincu que la formation est la clé de la réussite. Tout porte à croire que Rebrab dispose d’un projet sérieux qui diffère des méthodes utilisées par Haddad et certaines entreprises nationales qui sont à la tête des clubs de Ligue 1 Mobilis, à l’image du CSC et du MCA.
Sa condition est que Hannachi parte
Toutefois, la condition de Rebrab est claire, nette et précise ! Il accepte de venir, mais pas en tant que sponsor. S’il injecte de l’argent à la JSK, c’est incontestablement pour en être le patron. Il a fait savoir à son entourage que tant que Moh Cherif Hannachi est le président de la JSK, il ne déboursera pas le moindre centime. De nombreux observateurs estiment que maintenant que Rebrab a affiché ses intentions, Hannachi n’aura plus cette excuse de dire que la Kabyle n’a pas d’industriel capable de prendre en main la JSK. Désormais, c’est à lui de faire ses valises et de laisser le club entre les mains des industriels puissants pour l’intérêt de la JSK.
«En cas de départ des dirigeants actuels, je ne laisserai pas tomber la JSK»
Voilà par ailleurs tout ce qu’a déclaré Issaâd Rebrab dans son village natal au sujet de la JSK :
«Si un jour je devais faire quelque chose pour la JSK, je le ferai sans calcul. Toutefois, je ne vais certainement pas injecter des milliards pour recruter des joueurs. Il faut un réel projet pour ce club. Je ne peux pas vous en dire plus, car tant qu’il y a certaines personnes à la tête de ce club, je ne vais pas franchir le pas. Par ailleurs, en cas de départ des dirigeants actuels, je vous garantis que je ne laisserai pas tomber la JSK.»
Publié dans :
hannachi
Haddad
Issaâd Rebrab