JSK : Abdesselam : «95% des Kabyles sont avec Hannachi ? Je le défie de rassembler plus de 50 personnes et de marcher avec eux à Tizi»

Très remonté contre le boss kabyle, qui ne rate aucune occasion de critiquer le comité de sauvegarde de la JSK, Abdesselam Kamel, l’ancien de la JSK, a décidé encore une fois de tirer à boulets rouges sur le président du club kabyle. «Apparemment, Hannachi n’a pas l’intention d’arrêter ses attaques contre le comité de sauvegarde. En agissant ainsi, il croit peut-être que nous allons arrêter notre mouvement de protestation contre sa gestion. De toute façon, quelles que soient ses réactions, nous les anciens joueurs n’allons pas cesser notre mouvement et sommes décidés à maintenir la pression sur lui jusqu’à ce qu’il quitte la JSK. Vu son arrogance, il se croit être le propriétaire en bloquant aussi l’ouverture du capital, alors qu'il a déboursé la modeste somme de neuf millions de centimes, il se trompe car un club comme la JSK n’a pas de prix et appartient à tous les Kabyles. Quant à nous, nous n’avons rien à nous reprocher. Personne ne peut nous accuser d’avoir fait des affaires sur le dos de ce club. Nous n’avons jamais utilisé le nom de cette équipe pour faire du business».  
«Il ne faut pas sortir de Saint Cyr pour savoir comment fonctionne une SSPA»
«Notre intention n’est pas en fait d’enlever Hannachi juste pour le plaisir de l’enlever. Nous ne sommes pas irresponsables à ce point. Nous ne voulons que du bien pour notre chère équipe. Quant à celui qui lui succédera, il y a des gens qui sont prêts à investir de l’argent et prendre les commandes du club. Je suis sûr qu’avec eux, le club retrouvera son lustre d’antan, c’est une certitude. Et puis, lorsqu’il dit que nous les anciens ne connaissons rien au fonctionnement d’une SSPA, il se trompe car si lui connaît, cela veut dire que le dernier des Algériens est apte de gérer ce genre d’association. Il ne faut pas sortir de Saint Cyr pour savoir gérer une société par actions».    
«Hannachi se plait à répéter que la majorité des supporters de la JSK sont avec lui. Il s’est même permis d’avancer que 95% des fans kabyles lui sont acquis et que la marche organisée par le comité de sauvegarde n'a pas rassemblé plus de 400 personnes. Alors que le monde entier a vu que nous étions plus de 4000 fans, lui maintient mordicus qu'il y en avait environ 400. Ce personnage refuse de voir la réalité. Il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir. Tenez, je l’invite à marcher à mes côtés et on comptera ensemble le nombre de marcheurs.  Nous allons encore une fois marcher, ce mardi, pour lui prouver que la Kabylie ne veut plus de lui à la tête de l’équipe. Maintenant, en ce qui concerne la marche qu’il voulait organiser à Tizi pour défier ses opposants, je ne sais pas si Hannachi parlait sérieusement ou s'il voulait juste plaisanter. En tout cas, j’aimerais bien qu'il organise une marche juste pour voir s’il a le courage d’être parmi les marcheurs et si son initiative peut attirer plus de 50 personnes au centre-ville de Tizi.»
«Il tire sur tous ceux qui critiquent sa gestion»
«A chaque fois qu’un des anciens joueurs ou dirigeants critique sa gestion, il récolte des  injures, et ce, juste dans le but de la blesser délibérément, en cherchant à l'atteindre dans son honneur et sa dignité. Raison pour laquelle les gens propres ne veulent plus s’aventurer à critiquer sa gestion de peur d’être pris dans des tirs croisés. L’autre jour, c’était Djamel Menad  qui l’a vérifié à ses dépens. Je ne suis pas l’avocat de Djamel, mais lorsque celui-ci a critiqué Hannachi, tout le monde a remarqué la réaction rapide du président de la JSK qui a qualifié «d’ingratitude» le fait que Menad n’ait pas donné le moindre centime à Khalef lors de son transfert à Nîmes en 1986. En fait, cela a été une bonne information car cela m’a permis  d’en déduire que Hannachi touchait des dividendes à chaque fois qu'il transférait un joueur de la JSK en Europe.»
 «Même les supporters de l’USMH n’ont pas été épargnés»
Parlant de la tentative d’agression dont avait été victime Hannachi et tout en condamnant l’acte, Abdesselam s’est dit outré par la réaction du président kabyle dans la presse quelques jours plus tard dans une chaîne privée : «Alors que sa voiture avait été attaquée par un groupe de supporters de la JSK, qui ont voulu lui montrer leur ras-le-bol de le voir se maintenir de force à la tête du club, Hannachi, pour tromper les gens, a déclaré que c’était des supporters de l’USMH et non des fans des Canaris. Il a même imaginé un scénario hitchcockien pour faire croire qu’à Tizi les gens sont avec lui. Hannachi croit que les gens sont bêtes. Sinon comment peut-il nous faire avaler une histoire pareille alors que tout le monde sait que ce président est haï dans toute la Kabylie. En plus, si vraiment les supporters de l’USMH lui en voulaient, devraient-ils se déplacer jusqu’à Tizi pour l’agresser alors qu’ils savent que son quartier général se trouve à Bab-Ezzouar, à quelques encablures d’El Harrach.  Franchement,  j’ai honte quand je l’entends dire des idioties pareilles. Justement, en parlant de Bab Ezzouar, beaucoup d’amis résidant dans cette commune nous ont raconté ce que fait Hannachi là-bas». Pour conclure, Abdesselam réitère son appel à tous les amoureux de la JSK, jaloux de leur équipe symbole, et fierté de toute la région, réduite à un simple petit club, pour venir à la grande marche de ce mardi.
 

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