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jeudi 01 janvier 2015 14:49
Je grignote ou je dévore…
Il faut toujours peser le pour et le contre lorsque l’on s’astreint à surveiller en permanence son alimentation. En effet, un gourmand qui se prive est un gourmand frustré. Partant de là, la fourchette bardée d’interdits résiste à tout sauf à la tentation. Résultat, elle a tendance à s’emballer à la première occasion.
En cas de petits creux
Se régaler d’accord, mais sans faire déguster son tour de taille d’abord. Telle doit être votre devise si vos papilles réclament satisfaction en dehors des repas. En effet, nul n’est coupable d’avoir faim même si l’heure de se mettre à table n’a pas encore sonné. Dans ce cas, la privation est l’ennemi du bien. Si l’estomac crie famine trop longtemps, le cerveau se venge… et pousse à dévorer tout ce qui tombe sous la main, même bien au-delà du petit creux d’origine.
Pour éviter les débordements, régalez-vous d’un fruit ou croquez un en-cas allégé. L’important est de faire taire la sensation de faim sans culpabiliser.
Écouter sa faim
Il faut vingt minutes de mastication au cerveau pour envoyer les premiers signaux de satiété. Il arrive cependant que le signal d’arrêter de manger soit lancé et que l’on continue à dévorer sans pouvoir rien contrôler. Le besoin de se sentir plein au-delà de ses besoins ne s’explique pas que par le pouvoir de la gourmandise. Il cache potentiellement un mal-être connu ou inconscient.
Pour freiner les élans de sa tête, il est donc important d’écouter ce que dit son corps, au risque de se rendre malade physiquement.
J’identifie mon problème
Les caractéristiques de la boulimie sont facilement identifiables : on mange sans faim, n’importe quoi et sans pouvoir s’arrêter.
Sous forme de crises, elle est en général précédée par une sensation d’angoisse ou une nervosité particulière. Impossible à refouler, elle pousse à ingérer des quantités démesurées de nourriture. Il ne s’agit donc pas du tout de la simple expression de la gourmandise ou du penchant pour le grignotage en cas de coup de pompe ou coup de stress.
La boulimie est une pathologie reconnue cliniquement qui demande une aide médicale spécifique.
Besoin d’aide
Guérir de la boulimie ne peut se faire qu’avec l’aide de spécialistes des troubles du comportement alimentaire, nutritionnistes, diététiciens, psychiatres, psychologues.
En complément d’un travail personnel, les groupes de paroles peuvent aider. Ces lieux d’échange sont destinés aux malades, mais aussi à celles et ceux qui ont guéri et apportent leur témoignage.
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