David Villa : « Diego Simeone ? On lui doit presque tout ! »

David, quel suspense mais finalement quelle victoire de l’Atlético ! Comment avez-vous vécu ce match ?
David Villa : Nous y avons toujours cru, même après le but d’Alexis Sanchez. C’est la grande force de cette équipe, de croire en elle. Le match s’est compliqué avec le but encaissé mais nous avons su mettre encore plus de pression, et finalement marquer assez rapidement au retour des vestiaires. Après, ce qu’a fait cette équipe est incroyable. Je n’en connais pas beaucoup qui, devant le Barça, face à 100.000 spectateurs et une telle tension, auraient été capables de hisser leur niveau de jeu et de mettre une pression pareille sur l'adversaire. A aucun moment, cette équipe n’a reculé, ni arrêté de jouer et de courir. C’est ce qui a fait la différence tout au long de la saison et qui fait que ce titre est amplement mérité.

En arrivant à l’Atlético, en provenance du Barça l’été dernier, pensiez-vous vivre cela ?
Depuis les premiers instants de la saison, nous avons voulu cette Liga. Je l’ai dit lors du stage de Ségovie, en début de saison. J’ai pu voir les qualités énormes de cette équipe et je me suis rendu compte que l’on pouvait aller au bout. C’est pour cela que je suis venu.

Avez-vous connu des moments de doutes durant la saison ?
A aucun moment, et si vous avez des doutes, le Cholo est là pour les dissiper ! (sourire) Nous avons toujours senti le soutien des supporteurs qui, même après la défaite d’Almeria, ont été là pour nous aider à nous relever. Cela a été une saison très longue, une saison où il a fallu tenir la dragée haute au Barça et au Real 38 journées durant. Mais voilà, nous avons tenu et c’est une grande joie.

Quelle part a Diego Simeone dans la victoire ?
On lui doit presque tout ! C’est lui qui nous guide, qui nous relève, nous motive. Il parait que l’an passé, alors que l’Atlético était à neuf points du Barça à six journées de la fin de la Liga, lui y croyait encore. Il y croit dur comme fer et nous transmet cela.  

Il reste encore une étape, le terminus, à Lisbonne, avec la Ligue des champions. Comment prépare-t-on un tel match après une telle victoire ?
On verra lundi, chaque chose en son temps. On va célébrer la victoire ce samedi soir et puis demain dimanche. Lundi sera une autre histoire avec une semaine de travail devant nous. Mais on sera là et bien là, croyez-moi.

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