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mercredi 12 novembre 2014 17:49
Neuvième «Guldboll», meilleur buteur de l’histoire de la sélection
«Je veux atteindre les dix et marquer encore plus l’histoire. Mais je suis déjà très heureux et fier. Quand j’avais 17-18 ans, je pensais déjà à ce record. Certains me trouvaient alors arrogant, me voyaient comme une diva. «Pour qui se prend-il celui-là», disaient-ils. Aujourd’hui, j’ai atteint mon but et apporté une réponse à ceux qui n’y croyaient pas. C’est bien, mais je ne suis pas encore rassasié. Jouer les Jeux olympiques en 2016 ? Pourquoi pas ? Si je me sens bien et qu’il y a une place pour moi.»
Sa longue blessure, le poids des ans…
«A cause de l’inflammation, je ne pouvais pas enfiler de chaussures de foot. Je vais mieux désormais. Ça a été dur de rester éloigné des terrains, mais l’équipe a gagné les matches qu’il fallait gagner en mon absence. C’est ça, une grande équipe : être capable de gagner même s’il manque quelqu’un. J’ai essayé d’être patient, même si ce n’est pas vraiment mon fort… Vieillissant ? Je m’améliore avec les années. J’ai connu deux blessures étranges (il s’était déjà blessé à la cuisse en fin de saison dernière, NDLR) mais, pour le reste, je vais très bien. Je ne me soucie pas de mon âge. Tout ce qui m’intéresse quand je suis sur le terrain, c’est le fait de jouer.»
Un symbole d’intégration en Suède (mère croate, père bosnien)
«Cela signifie beaucoup pour moi. Si je peux aider les gens à comprendre certaines choses… Dans le football, il n’y a qu’une seule religion, où tout le monde est le bienvenu. La Suède me manque. J’adore y passer du temps en vacances. Même je ne peux pas le faire trop souvent. Je continue à y créer mon petit monde, à construire ce qui me servira quand j’arrêterais ma carrière de joueur.»
Sa passion pour la chasse
«J’ai toujours aimé pêcher. Et puis un ami m’a convaincu d’essayer la chasse. J’ai hésité car cela ne me semblait pas juste. Et finalement, ça m’a tout de suite plu. J’ai donc continué à chasser, dans le monde entier. Mais il ce n’est pas seulement la chasse qui me plaît. C’est le fait de sortir du bois, d’entendre tous les petits bruits de la nature en marchant.»
Son hommage à Klas Ingesson et Pontus Segertröm
«Klas Ingesson a été un symbole pour beaucoup de gens. Sa mort, tout comme celle de Pontus Segertröm (décédé le 13 octobre dernier d’une tumeur au cerveau, NDLR), est tragique. Elle me rappelle ce qui m’est arrivé avec la mort de Sapko (son demi-frère, emporté par une longue maladie en avril dernier). Les trophées et les victoires perdent tout leur sens lorsqu’il arrive ce genre de choses. Le football devient secondaire et l’on veut juste se retrouver avec ses proches. Tout peut aller très vite dans la vie. C’est pour ça qu’il faut profiter de chaque jour.»
Le parcours du PSG en Ligue des champions
«Nous sommes premiers de notre groupe et pouvons le rester jusqu’au bout. Mais la chose la plus importante, c’est que nous sommes qualifiés pour les huitièmes de finale pour la troisième année d’affilée. C’est fantastique. Ça veut dire que le projet est fort et qu’il continue. On ne se fixe pas de limites.»
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