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dimanche 21 décembre 2014 10:34
Aimé Jacquet ne pardonnera jamais
Durant les années précédant la Coupe du monde 1998, le sélectionneur des Bleus a subi de violentes critiques, en particulier de la part du journal L'Equipe pour qui Jacquet "n'est pas l'homme de la situation" mais simplement "un "brave type qui émet des soupirs". Pourtant les Bleus vont briller pendant cette Coupe du monde, jusqu'à décrocher la victoire finale le 12 juillet 1998. Interrogé juste après le coup de sifflet final sur un éventuel pardon, Jacquet, qui estime avoir été "trahi par des journaux", déclare : "Je ne pardonnerai jamais".
André-Pierre Gignac, le régime du buteur
Souvent moqué pour son surpoids, André-Pierre Gignac a vécu des moments difficiles sous le maillot de l'Olympique de Marseille. Les supporters du PSG avaient inventé une chanson pour lui, intitulée "Un BigMac pour Gignac" et son propre club l'a envoyé en cure d'amaigrissement, à Merano (Italie), en 2011. Au lieu de prendre cette cure comme un affront, il joue le jeu et revient plus affûté de son séjour. Aujourd'hui, Gignac a retrouvé toutes ses qualités de buteur, est incontournable à l'OM et a même rappelé en équipe de France. La roue tourne...
Christophe Dugarry, le mal-aimé buteur en Coupe du monde
Au moment où démarre la Coupe du monde 1998, Christophe Dugarry, qui garde tout de même la confiance du sélectionneur Aimé Jacquet, n'est vraiment pas dans les meilleures dispositions. Vivement critiqué par la presse, brocardé par les Guignols de l'info, souvent pris à partie dans les stades, l'attaquant va apporter la réponse à ses détracteurs sur le terrain. Lors du premier match de la France dans le Mondial, Dugarry remplace Guivarch, blessé, et ouvre le score d'un joli coup de tête. Sa célébration, langue pendue en direction des journalistes, est restée dans les mémoires.
Eric Cantona, la renaissance en Angleterre
Sautes d'humeurs, prises de bec avec ses entraîneurs ou avec les arbitres... En décembre 1991, Eric Cantona n'est plus vraiment en odeur de sainteté en France. A tel point qu'il décide de prendre sa retraite en décembre 1991. Il change finalement d'avis, sur les conseils notamment de Michel Platini, et rejoint l'Angleterre en 1992. Sous le maillot de Leeds, puis de Manchester United, Cantona brille de mille feux, jusqu'à devenir le "King". Le Marseillais a réussi son pari : prouver à la France qu'elle est passée à côté d'un immense joueur de football.
Mathieu Valbuena, "Petit Vélo" est devenu grand
Les premiers pas de Mathieu Valbuena à l'Olympique de Marseille, en 2006, ont été pour le moins compliqués. Le petit meneur de jeu (1,67 m) était la victime préférée des blagues de Franck Ribéry. Tout au long de sa carrière, Valbuena a également eu du mal à gagner la confiance de ses entraîneurs, hormis celle d'Eric Gerets. Au fils du temps, "Petit Vélo" devient pourtant incontournable à l'OM puis en équipe de France. Le sélectionneur Didier Deschamps, qui ne comptait pas sur lui à ses débuts à Marseille, en a fait aujourd'hui un titulaire indiscutable chez les Bleus.
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