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samedi 10 mai 2014 23:57
Un enfant complexé mais déjà doué
C'est difficile à croire au regard de l'assurance qu'il dégage aujourd'hui, mais le petit Zlatan était un enfant complexé.
Il s'explique à ce sujet dans son autobiographie, "Moi Zlatan Ibrahimovic" : "J'avais un grand nez et un zézaiement qui m'a conduit à aller voir un orthophoniste. Une femme venait à l'école pour m'apprendre comment prononcer les "s" et c'était vraiment humiliant".
Sur le terrain, en revanche, il était déjà très à l'aise. Il raconte par exemple, qu'il avait un jour inscrit huit buts dans le même match, ce qui avait contribué à le faire connaître dans la région alors qu'il était seulement âgé d'une dizaine d'années.
Zlatan est ceinture noire de taekwondo
Durant sa jeunesse, Zlatan Ibrahimovic a longtemps hésité entre le football et les arts martiaux, notamment le taekwondo. Une activité qui lui permettait d'évacuer toute sa rage. Il aurait même décroché sa ceinture noire lorsqu'il avait 17 ans. En 2012, lorsqu'il évoluait au Milan AC, il a également reçu une ceinture noire honorifique de la part de l'équipe olympique italienne de taekwondo.
Cette pratique sportive lui a en tout cas apporté une souplesse au niveau des jambes et du pied qu'il utilise aussi dans le football en réalisant des gestes acrobatiques étonnants pour sa corpulence (1,95m et 95 kg).
Zlatan, une relation difficile avec ses parents
Zlatan Ibrahimovic est né de l'union de Sefik Ibrahimovic, bosnien, et de Jurka Gravic, croate. Sa relation avec ses parents, qui ont divorcé alors qu'il avait deux ans, a parfois été tourmentée.
Jusqu'à ses neuf ans, il a habité chez sa mère qui n'hésitait pas à punir ses bêtises en lui donnant des coups de cuillère en bois. Il a ensuite été placé chez son père, qui n'était lui non plus débordant d'affection. Ce dernier, très marqué par la guerre des Balkans, se réfugiait régulièrement dans le silence et dans l'alcool, oubliant d'aller supporter son fils au bord des terrains. Malgré ces rapports compliqués, Zlatan est resté très proche de ses parents.
Un fou de jeux vidéos
Dans son autobiographie "Moi Zlatan Ibrahimovic", le Suédois confie être accroc aux jeux vidéos. A une certaine époque, cela a même frôlé l'obsession.
En 2006, Zlatan est obnubilé par les jeux Gears of War et Call of Duty : "Plus rien n'existait. J'avais aménagé chez nous une salle de jeux et je pouvais y rester pendant des heures sans fin, jusqu'à parfois 3 ou 4 heures du matin". Une vraie addiction qu'il ne nie pas : "Je n'avais jamais ma dose, je ne pouvais pas m'arrêter". Depuis la naissance de ses enfants, il a toutefois ralenti la cadence et ne joue plus qu'occasionnellement.
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