Auteur :
Khalil L.
samedi 23 novembre 2019 10:36
«Il n’y a pas de déclic si on n’enchaîne pas une victoire ou si on ne réalise pas une série de bons résultats», disaient tous les joueurs de l’Entente, y compris leur entraineur, au lendemain de la dernière victoire contre l’USMBA. «Ce n’est qu’une bonne réaction et une confirmation de notre prestation face au CRB», ajoutait Nabil Kouki pour qualifier ce succès contre l’équipe de la Mekerra que personne n’a voulu dire que c’était le nouveau départ de l’ESS en championnat. Car voyez-vous, depuis le début du championnat, à chaque fois que l’Entente gagne, elle trébuche tout de suite après et retombe dans ses travers. Jusque-là, elle a été incapable de revenir avec le moindre point de ses différents déplacements, même contre le CRB où elle a dû lâcher le point qu’elle tenu en main dans les arrêts de jeu. Alors, le match de cet après-midi face au Paradou AC devient un véritable examen pour l’équipe de Nabil Kouki pour savoir si elle est renait de ses cendres ou non. Depuis son arrivée, le technicien tunisien s’attelle à combler les lacunes qu’il avait constatées depuis le premier jour, mais il s’est surtout penché sur l’aspect psychologique pour redonner vie au groupe et pour lui inculquer cet esprit de combativité sur le terrain, estimant que c’est ce qui manquait le plus à l’équipe. Son empreinte était bien visible lors du match contre le Chabab même s’il n’a disposé que de trois jours pour préparer cette rencontre, avant de le confirmer face à l’USMBA où son équipe a évolué avec le même état d’esprit. Aujourd’hui, cela fait plus de deux semaines qu’il est à la tête de la barre technique de l’Entente et on devrait voir sa touche d’une façon plus claire, avec un défi à relever, revenir avec les trois points de la rencontre, ou du moins avec le point du match nul.
Déjà trois défaites à Bologhine
Cela dit, il n’est pas sûr que le lieu des débats ne mette les Sétifiens en confiance. En effet, c’est la quatrième fois depuis le début du championnat que l’ESS va évoluer sur le terrain du stade Omar-Hamadi, et de ces trois derniers matchs sur ce même terrain, elle ne garde que de mauvais souvenirs, avec trois revers, respectivement contre l’USMA, le NAHD et la JSK. Ce stade, qui lui réussissait souvent et d’où elle revenait généralement avec de bons résultats, est devenu subitement synonyme d’échecs. C’est un handicap de plus qu’il faut surmonter cet après-midi.
Le Paradou reste le Paradou !
En plus de ce petit handicap psychologique, l’hôte de l’Entente n’est pas pour lui faciliter les choses. Il s’agit du PAC qui est, de l’avis de tous, l’équipe qui propose ce qui se fait de mieux chez nous en matière de football en dépit de sa position actuelle au classement qui contraste d’ailleurs avec ses prestations à l’échelle africaine. Il est vrai que le Paradou, comme l’Entente, a connu cette année des débuts très difficiles en championnat, ce qui lui a valu cette position de lanterne rouge du championnat même s’il compte deux matchs en moins, mais cela ne reflète pas ses véritables capacités. Elle peut ressurgir à n’importe quel moment et donner des leçons de football à n’importe quelle équipe, même aux ténors du championnat. Il va falloir s’en méfier, d’autant que le PAC n’entend guère rater cette occasion pour entamer sa remontée au classement.
Attention, il y a danger !
C’est un match entre mal classés et c’est l’ESS qui est le plus en danger pour une simple raison, c’est parce qu’elle évolue en dehors de ses bases et on a mille et une raisons de s’en inquiéter dans la mesure où jusque-là, comme indiqué plus haut, elle s’est toujours montrée fébrile à l’extérieur. Il y a un autre paramètre qu’il faut prendre considération, c’est que toutes les équipes du bas du tableau, celles que l’Entente devance au classement, à savoir l’USMBA, l’USB, l’ASO, le NCM et le PAC, reçoivent cet après-midi sur leurs terrains respectifs. Cela voudrait dire qu’il y a risque de voir l’ESS dégringoler une nouvelle fois en bas du tableau si elle ne met pas aujourd’hui un terme à sa fragilité à l’extérieur.