Joachim Löw : «Les Algériens nous ont posé d’énormes problèmes»

Joachim Löw était un entraîneur soulagé en fin de rencontre. Le coach de la Mannschaft s’est dit très rassuré par la réaction de ses capés en seconde mi-temps, après avoir reconnu bien sûr la qualité de cette équipe algérienne : «Après un tel match, il faut vraiment bien récupérer. On doit reprendre notre souffle pour bien préparer le prochain match contre la France, parce que cela a été très dur contre une bonne équipe algérienne. On le savait, c'était une victoire à l’arraché. Nous avons eu de grosses difficultés en première mi-temps, avec nomment beaucoup de pertes de balle. A partir de la seconde période et pendant toute la prolongation, nous avons pris le dessus sur notre adversaire.»
«L’Algérie a bien étudié nos points faibles»
Revenant sur la production de l’Equipe nationale algérienne, Joachim Löw n’a pas caché les difficultés éprouvées contre l’Algérie. Dans une réponse à un journaliste allemand qui voulait savoir si l’Allemagne n’a pas souffert, Löw déclare : «Nous avons eu des occasions, mais le gardien de but algérien (Rais Mbolhi) s'est surpassé. Il mérite d’ailleurs sa distinction d’Homme du match. Les Algériens ont souvent déjoué notre pressing en utilisant de longs ballons vers l'avant. C'est notre point faible et ça ne leur a pas échappé. Leurs joueurs sont très vifs et agressifs on le savait, mais on a bien réagi en seconde période, et lors des prolongations on a fait le boulot.»
«On a souffert, Neuer nous a sauvés de plusieurs situations de but»
Interrogé si ce n’était pas un problème pour son équipe d’avoir trop laissé de jus contre l’Algérie, Joachim Löw dira : «Heureusement, Manuel Neuer a réalisé plusieurs sorties décisives, comme il en a l'habitude. Dans un tournoi, il faut savoir lutter pour gagner certains matches. D'autres équipes, comme le Brésil, ont aussi connu des difficultés. Une Coupe du monde n'est jamais une partie de plaisir. Il faut se battre sur tous les matchs. L’Algérie s’est montrée très défensive, elle a joué avec ses armes et a su comment déjouer notre stratégie en nous obligeant à aller jusqu’aux prolongations.»

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