Auteur :
K. L., Akram F.
lundi 14 octobre 2019 12:15
Loin de ce qui se passe en ce moment au niveau du staff technique qui devra connaître des changements dans les heures qui viennent, l’Entente de Sétif s’apprête à disputer aujourd’hui à partir de 17h son premier match amical en cette trêve internationale en accueillant sur le terrain du stade 8-Mai-45 le NC Magra. C’est la troisième confrontation entre les deux équipes en moins de deux mois puisque les deux formations se sont déjà affrontées à deux reprises, la première fois en amical à la veille de la première journée du championnat, un match qui s’est soldé par la victoire des Magraouis (2,0), et la seconde fois en championnat à l’occasion de la quatrième journée lorsque les Sétifiens l’ont emporté par 3 buts à 0. Les deux équipes aborderont la rencontre d’aujourd’hui avec les mêmes objectifs, à savoir meubler le vide laissé par l’arrêt de la compétition officielle afin de maintenir le rythme et permettre aux joueurs de rester compétitifs, tout en se penchant sur les insuffisances déjà constatées. Ça sera également l’occasion de superviser quelques jeunes éléments et donner du temps de jeu à d’autres.
Ghacha, Radouani et Sidhoum non concernés
Trois joueurs de l’ESS ne sont pas concernés par le match amical d’aujourd’hui. Il y a d’abord Houssam Ghacha qui se trouve en ce moment avec la sélection nationale militaire qui prépare les jeux mondiaux militaires, puis Saâdi Radouani et Lyès Sidhoum qui sont sanctionnés par la direction et qui devraient passer aujourd’hui en conseil de discipline.
Saïdi, Bouguelmouna et Berbache ménagés
Trois autres joueurs ne prendront pas part à cette rencontre, il s’agit de Saïdi qui revient de blessure et qui vient juste de reprendre l’entrainement en solo, de Bouguelmouna qui a eu des soucis de santé ces deux derniers jours où il a dû faire l’impasse sur les deux dernières séances d’entrainement, et de Berbache qui revient lui aussi de blessure et qui ne serait pas encore prêt à reprendre la compétition.
Retour de Aïchoune
Ce qui va caractériser le plus la joute amicale de cet après-midi, c’est sans doute le retour du jeune défenseur sétifien Aïchoune qui a observé huit mois de convalescence depuis suite à une blessure au genou contractée lors de la phase aller de la saison passée. Le joueur, pour rappel, s’est fait opérer des ligaments croisés en Tunisie. Huit mois après, il est de retour.
Djahnit et Nemdil seront présents
L’on s’attend aussi à ce que les deux joueurs Akram Djahnit et Abdelkrim Nemdil soient présents après s’être remis de leurs blessures respectives. Djahnit souffrait de douleurs au dos, c’est ce qui l’avait empêché d’ailleurs de terminer le match face à la JSK, alors que Nemdil souffrait d’une blessure au genou qui l’avait contraint de faire l’impasse sur le dernier match du championnat.
Le cas Radouani plus compliqué
Concernant le cas du latéral droit Saadi Radouani,, il est un peu plus compliqué. Car on apprend qu’avant que son cas ne soit traité en conseil de discipline, le joueur sera invité une nouvelle fois à discuter avec la direction de sa situation financière, qui est à l’origine du conflit. Encore une fois, il sera invité à signer l’engagement où il devra renoncer à deux mois de salaires, et ce n’est qu’après qu’on statuera sur son cas.
Il doit s’excuser pour réintégrer le groupe
L’on s’attend à ce que Radouani écope d’une sanction financière, c’est évident, mais il risque également une sanction sportive avec une éventuelle mise à l’écart durant une période déterminée. Il ne pourra éviter cette deuxième sanction que s’il présente ses excuses au président Fahd Halfai avec lequel il s’était accroché violemment. La question est de savoir si Radouani accepte de signer l’engagement alors qu’il ne voulait pas le faire, car son agent avait souhaité connaitre d’abord la sanction du conseil de discipline avant de discuter une nouvelle fois du sujet.
Des sanctions financières pour Laribi, Hachiud et Souibaah
S’agissant des trois autres joueurs, Laribi, Souibaah et Hachoud, ils devront écoper tous les trois de sanctions financières, avec un degré moindre pour Laribi qui ne sera pas jugé pour manquement à la discipline du groupe, mais pour n’avoir pas mesuré les conséquences de ses deux expulsions en l’espace de quatre matchs.
Bouguelmouna «J’aurais aimé que Madoui reste jusqu’à la venue du nouvel entraineur»
Invité à donner son avis sur le départ de Kheïreddine Madoui, l’attaquant Habib Bouguelmouna dira que le moment n’est pas opportun pour opérer un tel changement. « Personnellement, je ne souhaitais pas son départ en cette période de la saison, ce n’est pas opportun selon moi. Qu’il parte comme ça, sans préavis, je ne pense pas que c’est une bonne chose pour l’équipe. Il aurait dû rester jusqu’à ce que la direction trouve son remplaçant sans provoquer cette rupture. Mais bon, ce qui est fait est fait et c’est à nous maintenant de savoir gérer cette situation qui n’est pas faciles, d’autant que les résultats sur le terrain ne sont pas satisfaisants. Il va falloir mettre la main dans la main pour s’en sortir et le plus vite possible », a déclaré le buteur sétifiens.
Recrutement du nouvel entraineur
La filière française privilégiée
Jusqu’à l’heure où nous mettons sous presse, l’Entente de Sétif n’a pas encore un nouvel entraineur. Même si la situation exige de régler cette question le plus tôt possible, la direction de l’ESS tient à faire le meilleur choix possible en dénichant le technicien qu’il faut, d’autant que le club, compte tenu des règlements, n’aura plus droit à une autre licence si on se trompe de profil. Nous avons fait savoir hier que plusieurs noms ont été proposés aux Sétifiens et qu’un bon nombre de CV sont à l’étude, mais apparemment, les dirigeants privilégient la filière étrangère avec une préférence pour l’école française. On veut un entraineur français pour diverses raisons, entre autres la communication.
Le salaire ne doit pas dépasser les 15 000 euros
Après la réunion qui s’est tenue avant-hier soir entre les dirigeants de l’ESS, ces derniers se sont réunis une deuxième fois hier pour étudier toutes les possibilités et pour faire le point sur certains profils d’entraineurs français disponibles. L’un des points importants qui a été abordé est la fourchette des salaires des techniciens qui ont été ciblés, sachant que la direction de l’ESS s’est fixé un plafond de 12 000 euros, mais elle peut aller jusqu’à 15 000 euros en cas de nécessité, car le salaire de certains entraineurs que l’Entente veut engager serait de 18 000 euros.
Frédéric Hantz contacté
Parmi les entraineurs français qu’on veut ramener, il y a Frédéric Hantz, l’ex-entraineur du FC Metz avec lequel ont entré en contact par l’intermédiaire de Zakaria Kherra qui vient d’avoir une discussion avec lui. Il lui a soumis l’idée, et selon nos informations, Frédéric Hantz n’a pas dit non. Il aurait même été très intéressé par ce challenge. La preuve, les deux parties ont abordé d’autres sujets, comme la composition du staff technique qu’il doit ramener avec lui ainsi que d’autres points liés à son travail. Depuis ce premier contact, on aurait abordé le volet financier. Il est à noter que Frédéric Hantz a entrainé plusieurs équipes huppées des championnats français, à l’image du SC Bastia, Montpellier HSC, Le Havre AC, FC Sochaux pour ne citer que celles-là.
Albert Cartier sondé
Un autre nom intéresse les Sétifiens, il s’agit d’Albert Cartier que l’ancienne direction voulait déjà ramener la saison passée. Lui aussi aurait été contacté et on attend sa réponse. Albert Cartier a un riche parcours d’entraineur, il avait débuté comme technicien sur le banc du FC Metz en 1996 et le dernier club qu’il avait pris est le Gazélec Ajaccio durant la saison 2017/2018, en notant qu’il a beaucoup travaillé en Belgique. On a également parlé d’un autre entraineur, il s’agit de Pascal Dupraz, mais on ne sait pas pourquoi le nom de ce technicien fut évoqué dans la mesure où il est déjà en poste au SM Caen. Ce qu’il faut savoir toutefois, c’est que jusqu’à hier soir, il n’y a pas eu de nouveau. Les techniciens qui ont été contactés ont demandé un temps de réflexion et ils devraient rendre une réponse dans les heures qui viennent.
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