Auteur :
H. R.
jeudi 03 octobre 2019 13:44
Comme annoncé lors de notre précédente édition, le rapport dressé par la CRL aux membres du Bureau fédéral à l’issue de la réunion qui s’est tenue à Ouargla est plus que négatif. Il est même alarmant dans la mesure où les clubs de Ligue 2 comptabilisent déjà plus de 55 milliards de centime de dettes entre le 31 mai jusqu’à ce jour. Un chiffre très important qui a laissé le président de la FAF, Kheireddine Zetchi, sans réaction, car surpris par ce montant faramineux. Face à cette situation, Zetchi a décidé de prendre le taureau par les cornes, afin d’assainir la situation. Il a, en effet, donné des d’instructions au secrétaire général de la Ligue de football professionnel, Mourad Boussafer, qui a représenté la LFP à cette réunion ainsi qu’à Arras Herrada. Le président de la FAF a été très ferme, afin de mettre fin à cette anarchie qui règne en Ligue 2. En Ligue 1, la politique adoptée par la FAF a porté ses fruits puisque l’endettement des clubs et les conflits au niveau de la chambre de résolution des litiges a beaucoup diminué. Désormais, les dettes des clubs de L1 sont insignifiantes et les membres du BF étaient complètement satisfaits de l’amélioration de la situation des clubs. Le rapport a indiqué que la majorité des clubs ont trouvé des accords à l’amiable avec leur entraîneur ou joueurs, dans le but de ne pas se voir interdire de recrutement au mercato.
Il veut éviter le scénario de l’USMAn et l’USMBA
Le président de la Fédération algérienne de football, Kheireddine Zetchi, a été très ferme avec les membres du BF, notamment les représentants de la Ligue de football professionnel à travers son SG Mourad Boussafer et le membre du bureau, Arras Herrada. Il leur a exigé d’interdire le recrutement aux clubs endettés comme l’USMAn, l’USMH et le MCEE, sans oublier les autres clubs concernés. Il leur a aussi dicté ses directives pour ne pas accepter l’argent en chèque et exiger auprès des clubs concernés de résoudre les litiges directement avec les clubs concernés, surtout que Medouar s’est immiscé dans cette affaire en début de saison pour résoudre certains problèmes en retenant l’argent des créances de certains clubs et de s’y remettre parfois aux droits TV, comme ce fut le cas avec l’USM Annaba et l’USM Bel Abbès. Finalement, il y a eu de grosses répercussions notamment après l’affaire de l’USMBA qui a présenté un document falsifié.
Comment faire jouer les matchs en retard à la date FIFA d’octobre ?
Au cours de la dernière réunion du Bureau fédéral, une résolution a été prise par les membres de l’exécutif, permettant à la Ligue de football professionnel de programmer les matchs en retard au cours des dates FIFA, afin de ne pas être encombré jusqu’à la fin de la saison, lorsqu’on sait que le championnat sera interrompu prochainement à cause des élections présidentielles. Ainsi, le BF a autorisé la LFP les matchs en retard, à la suite de la demande de cette dernière, comme l’indique le communiqué de la FAF : «Sur sa demande, le BF a autorisé, à titre exceptionnel, la LFP de programmer des matchs en retard de la Ligue 1 professionnelle lors de la prochaine date FIFA, mais en dehors des jours des rencontres de l’Equipe nationale, soit le jeudi 10 et le mardi 15 octobre 2019. Pour rappel, la LFP comptabilise 10 rencontres en retard, à cause des matchs de nos clubs concernés par les compétitions continentale et régionale et les différentes sélections nationales.» Néanmoins, la Ligue de football professionnel risque de se retrouver embarrassée, à l’occasion de l’actuel date FIFA d’octobre, en raison du déroulement du stage de l’Equipe nationale A’ qui affrontera le Maroc, à l’occasion des éliminatoires du championnat d’Afrique des nations, le 18 octobre, tandis que le stage devrait commencer le 10 ou le 11 du même mois. Du coup, l’instance dirigée par Abdelkrim Medouar rencontrera d’énormes difficultés à programmer des matchs à cette date.
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