Auteur :
H. R.
jeudi 25 juillet 2019 12:24
L’arrière droit de la sélection nationale algérienne et de l’OGC Nice, Youcef Atal, se trouvait, hier, à Bordj Bou Arréridj, sur invitation du fabricant de l’électroménager, Condor. Youcef Atal a, en effet, signé un contrat d’une année avec cette firme, devenant ainsi l’ambassadeur de la marque Condor. Le représentant de Condor, Mohamed Salah Daâs s’est dit honoré de cet accord avec le joueur : «Nous sommes vraiment honorés de cet accord avec Youcef Atal qui est une fierté pour le joueur local. On est content qu’il soit notre ambassadeur. Cet accord a été trouvé avant même le coup d’envoi de la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations.»
Il aura un titre honorifique à l’Académie du CABBA
Outre sa signature du contrat d’ambassadeur, Youcef Atal s’est vu décerné un titre honorifique au sein du CA Bordj Bou Arréridj, à savoir directeur d’honneur de l’Académie du CA Bordj Bou Arréridj dont le président du club, Anis Benhamadi, n’est autre que le fils du P-DG du groupe Condor. Youcef Atal était visiblement content de cette nomination honorifique. Il devrait apporter un véritable plus à la formation du CABBA.
«Ma blessure ? C’est le destin !»
Après la signature de son contrat, Youcef Atal a accepté de répondre aux questions des médias. Le joueur s’est dit très content et honoré par cette consécration : «Sincèrement, je suis tout comme les Algériens ému et heureux de cette consécration. Nous avons attendu longtemps pour remporter la Coupe d’Afrique des nations après le sacre de 1990. Une joie particulière pour moi et surtout un honneur d’avoir fait partie de cette équipe qui a offert à l’Algérie sa seconde consécration. Je pense qu’au vu des prestations lors de ce tournoi, la victoire est amplement méritée pour nous. On a réalisé un bon tournoi et surtout fourni de belles prestations.» Interrogé sur sa blessure à l’épaule qui l’a contraint à ne pas poursuivre la CAN à partir des quarts de finale, le joueur a déclaré : «J’étais vraiment déçu de cette blessure à l’épaule car elle m’a obligé tout d’abord à laisser tomber mes coéquipiers en quarts de finale face à la Côte d’Ivoire. J’avais quitté le terrain en milieu de première période. Par la suite, j’ai raté la demi-finale ainsi que la finale. Dommage pour moi mais je pense que c’est le destin. Il faudra s’en remettre à Dieu et accepter mon destin. Je remercie Dieu de m’avoir permis de vivre de tels moments que je n’oublierai jamais.»
«L’Algérie passe avant tout»
Concernant sa blessure, Youcef Atal a été interrogé s’il avait des craintes par rapport à son club. L’international algérien a été catégorique : «Non, je n’ai peur de rien. Je me suis blessé en sélection nationale et je ne vois pourquoi aurais-je peur. C’était pendant la compétition officielle, non ? Pour moi, je n’ai jamais pensé ainsi. Sincèrement, je ne pense qu’à l’intérêt de la sélection nationale. Je ne pensais qu’à ça. Après, il y a cette consécration qui m’a fait carrément oublier la blessure à mon épaule. Aujourd’hui, mon état de santé s’améliore et je me sens bien.»
«Je vais me reposer par la suite je songerai à mon avenir»
Pour ce qui est de son avenir, le joueur n’a pas encore tranché même s’il est toujours lié par contrat avec l’OGC Nice. Contrairement aux autres coéquipiers de sélection comme Yacine Brahimi qui a choisi de rejoindre Al Rayyan SC, Ismael Bennacer au Milan AC et enfin Sofiane Hanni à Al Gharrafa, Atal a déclaré à ce propos : «Pour être honnête avec vous, je n’ai pas encore pensé à mon avenir. Je vais me reposer et profiter de quelques jours de vacances avec la famille, avant de commencer à penser à mon avenir. Sincèrement, je ne suis pas du tout inquiet sur ce point. Ma priorité maintenant est de profiter des jours de repos pour bien récupérer, en prévision de la nouvelle saison.»
«Face à la Côte d’Ivoire, j’ai pleuré à cause de la pression»
En quarts de finale de la Coupe d’Afrique des nations face à la Côte d’Ivoire à Suez, Youcef Atal était en larme sur le banc de touche, après avoir cédé sa place à son coéquipier Mehdi Zeffane au milieu de la première mi-temps pour cause de blessure. Pour la première fois, l’ancien joueur du Paradou AC s’exprime : «Face à la Côte d’Ivoire, c’était vraiment difficile pour nous. D’ailleurs, j’estime que c’est le match le plus difficile du tournoi, à cause de plusieurs paramètres. Moi, j’ai été blessé à la moitié de la première période, j’ai donc cédé ma place à Mehdi Zeffane. J’ai continué néanmoins à suivre la rencontre à partir du banc de touche. Il y’avait une pression terrible sur les deux équipes, notamment sur nous. On était sous pression et même nos supporters qui étaient venus nombreux à Suez l’étaient aussi. A un moment donné, je ne pouvais plus me retenir. J’avais versé des larmes. C’était aussi le cas de plusieurs de mes coéquipiers comme Baghdad Boundjah qui a explosé en pleurs à la fin du match juste après la qualification, à cause de son penalty raté. Ça reste un moment très difficile et très émouvant pour nous, ce match. On était tous sous pression. On craignait la défaite et du coup l’élimination. On n’avait pas droit à l’erreur ce jour-là. L’adversaire était solide lui aussi et il était revenu en force en seconde période, après avoir réussi à égaliser.»
«Avec Belmadi, il y a un respect mutuel»
Sur la relation des joueurs avec le sélectionneur national, Djamel Belmadi, Youcef Atal dira : «Avec Belmadi, ça se passe très bien. On est très proches de lui et on discute. D’ailleurs, vous avez constaté une fois qu’on rigolait ensemble avant une conférence de presse lorsque je lui ai montré des images sur mon téléphone. Avec le coach, il y a du respect mais il y a aussi une bonne relation fraternelle. Pour nous, c’est un joueur parmi le groupe, il est comme nous.»
«Il aime l’Algérie et il a su faire passer son message»
Toujours concernant Djamel Belmadi, Youcef Atal n’a pas tari d’éloges sur le sélectionneur national : «Nous les joueurs, on a beaucoup apprécié le travail du coach. Tout d’abord, permettez-moi de vous dire que c’est un grand homme qui aime beaucoup l’Algérie. On ne pensait pas qu’il était comme ça avant qu’il ne prenne en main la sélection. Il aime fort le pays et il a de la volonté pour honorer l’emblème national. Sur le volet professionnel, c’est un très bon technicien qui sait transmettre le message et qui sait gérer toutes les situations. Vraiment félicitations, c’est un entraîneur complet.»
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