Auteur :
Rachid C.
lundi 25 mars 2019 13:04
Victime d’une fracture au niveau de la pommette lors de la rencontre qui a opposé le Nasria à Gor Mahia, à Nairobi, le 25 février dernier, Ahmed Gasmi a été obligé de passer sur le billard. Privé de compétition officielle depuis maintenant un mois, c’est lors du match retour des quarts de finale de Coupe d’Algérie qui aura lieu jeudi contre le CRB qu’il devra effectuer son retour. Une bonne nouvelle pour les supporters nahdistes qui misent beaucoup sur le retour de leur meilleur buteur pour prendre le dessus sur leur adversaire et se qualifier pour le carré d’as.
Il s’est rendu hier en Tunisie pour récupérer son masque de protection
Comme nous l’avons déjà annoncé, le capitaine nahdiste devait se rendre en France ou en Turquie pour récupérer le masque de protection qui sera conçu spécialement pour lui, finalement il a décidé de changer complètement de destination pour se rendre en Tunisie. Présent lors de la séance d’hier matin, c’est dans l’après-midi qu’il a rallié la capitale tunisienne. D’après nos informations, il était accompagné du vice-président, Mohamed Dab. Une fois arrivés, les deux hommes se sont rendus directement chez le fabricant, afin qu’il puisse prendre les mesures nécessaires.
L’entraîneur soulagé
Il n’est un secret pour personne, au NAHD depuis maintenant quatre saisons, Ahmed Gasmi est le seul élément indispensable pour tous les techniciens qui se sont succédé à la barre technique. Inquiet par le manque d’efficacité affiché face au but, le coach a été très soulagé d’apprendre que son attaquant va enfin récupérer le masque de protection qui lui permettra de tenir sa place, ce jeudi.
Le joueur a de grandes chances d’être aligné d’entrée
Après avoir bénéficié de dix jours de repos, c’est avant-hier que l’ancien Usmiste a repris le travail collectif. Pas vraiment en retard sur le plan physique par rapport à ses coéquipiers, il compte profiter des trois dernières séances qui précédent le rendez-vous face au CRB pour être à 100 % de ses moyens. Sauf surprise de dernière minute, c’est donc dans la peau d’un titulaire qu’il devra aborder le derby de ce jeudi.
El-Orfi «Les Belouizdadis n’ont rien à perdre, il va falloir être doublement vigilants»
Vous avez manqué les deux derniers matches de votre équipe à cause d’une blessure, quelles sont vos nouvelles ?
Dieu merci, je ne ressens plus de douleurs. Je suis totalement rétabli. La blessure que j’ai contractée au niveau du genou, au Kenya, fait partie du passé. Le médecin m’a donné le feu vert pour réintégrer le groupe. J’ai repris l’entraînement collectif avant-hier. Jusqu’à présent, tout se déroule comme prévu. Je travail d’arrache-pied afin d’être présent au prochain rendez-vous. Vous ne prouvez pas imaginer à quel point les terrains me manquent.
Vous n’avez pas été épargné par les blessures cette saison, comment avez-vous vécu cette situation ?
Oui, vous avez raison. Croyez-moi, c’était difficile pour moi de voir mes coéquipiers jouer sans pouvoir les aider. Les blessures sont l’ennemi numéro un des sportifs. Dieu merci, mon entourage était là pour m’apporter son soutien, sans oublier également mes partenaires, membres des staffs technique, médical et supporters. Maintenant que je suis de retour, j’espère que les pépins physiques vont m’oublier définitivement. J’ai vraiment envie d’enchaîner les matches et procurer de la joie à notre public.
Qu’avez-vous à nous dire à propos du match retour des quarts de finale de la Coupe d’Algérie qui vous opposera ce jeudi au CRB ?
Le Chabab n'est pas une équipe à présenter. Tout le monde sait qu'elle est accrocheuse. Même si ce club ne réalise pas une grosse saison, il faut toujours savoir que les grandes équipes ne meurent jamais. Personnellement, je me méfie de cette formation. Je sais que les joueurs de cette équipe vont faire tout leur possible pour nous surprendre, donc il va falloir être doublement vigilants.
Comment appréhendez-vous cette empoignade ?
C'est un derby, une confrontation serrée. Les joueurs belouizdadis n'auront rien à perdre, c'est sûr qu'ils vont jouer leur va-tout. Une qualification leur fera du bien et ça sera le cas pour nous aussi. Nous voulons gagner cette partie et nous avons les moyens de le faire. A nous de faire le nécessaire pour faire pencher la balance en notre faveur. Nous respectons le CRB, une équipe qui nous a souvent créé des difficultés. Mais si nous sommes bien concentrés sur notre sujet, je suis sûr que rien ne pourra nous arrêter.
Contrairement à vous, les Belouizdadis sont privés de compétition officielle depuis plus de deux semaines. Pensez-vous que cela pourrait influer sur leur condition physique ?
Un match de coupe a toujours fait son choix sans se référer à n'importe quel critère. Personnellement, je préfère parler de mon équipe. Nous n’avons pas besoin d’être motivés. Nous sommes conscients de ce qui nous attend. Nous allons nous donner à fond afin de composter notre billet pour les demi-finales, sans nous intéresser à la situation de l’adversaire.
Saoudi «Ce n’est pas moi qui suis derrière le recrutement de Ntankeu»
C’est hier après-midi que Kamel Saoudi nous a contacté au bout du fil. Actionnaire de la SSPA/NAHD, il a tenu à réagir aux rumeurs qui circulent à Hussein Dey. «Certains me reprochent d’être à l’origine du recrutement de l’attaquant camerounais qui n’a pas donné satisfaction, Landry Ntankeu. Les supporters doivent savoir que je n’ai rien à voir ni avec le joueur, ni avec son agent. C’est Nadjib Aït Ameur qui est derrière son recrutement. C’est lui qui l’a proposé au président. Tout a été fait très vite. Le contrat a été signé très tard dans la nuit.»
«Oui, j’ai recruté Cissé, mais c’était sur demande du coach !»
Nous avons saisi cette occasion pour évoquer l’attaquant malien Moctar Cissé qui a été engagé lors du dernier jour du mercato estival et qui a été libéré cet hiver. Connu pour son franc-parler, Kamel Saoudi s’est contenté de déclarer : «Oui, c’est moi qui l’ai engagé, mais c’était sur demande de Billel Dziri qui était à l’époque à la tête de la barre technique. Les responsables m’ont dit qu’il ne restait pas beaucoup de temps, avant que le marché des transferts ne ferme ses portes. J’ai fait des pieds et des mains pour tout régler avec la direction de son ancien club, le CSC. Le fait d’avoir réussi à trouver un accord avec Arama n’a pas plu à certains. Ils ont tout fait pour perturber le joueur. Contrairement à Landru Ntankeu, Moctar Cissé n’a bénéficié que de quelques bouts de matches. Je n’arrive toujours pas à savoir comment ils ont porté un jugement de valeur sur ce joueur.»
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