Auteur :
Riad O.
jeudi 07 mars 2019 10:50
La presse anglaise a révélé que des émissaires d’Arsenal étaient présents au stade lors du dernier clasico entre le FC Porto et le Benfica Lisbonne. La même source a précisé que ces émissaires étaient venus superviser le milieu de terrain algérien de Porto, Yacine Brahimi. Ce n’est un secret pour personne, l’entraîneur espagnol des Gunners, Unai Emery, apprécie beaucoup le profil de l’ancien joueur de Grenade. Les Gunners veulent saisir cette occasion et s’attacher les services de Brahimi dès cet été puisque son arrivée au club ne coûterait aucun sou aux Anglais vu qu’il sera libre en juin prochain.
Libre en juin prochain, sa situation demeure toujours compliquée
Alors que son contrat avec le FC Porto prendra fin en juin prochain, la situation de Brahimi demeure toujours compliquée. Plusieurs clubs veulent s’attacher ses services dès cet été. Toutefois, l’opération sera compliquée par l’imbroglio contractuel au centre duquel se trouve le joueur de l’EN acheté à Grenade en 2014 sous le régime, interdit depuis, de la tierce propriété (plus connu sous le nom de TPO, ce type de montage financier permettait à un club de céder une partie de ses droits sur un joueur à une tierce partie). Cependant, Doyen Sports possède toujours une clause de vente obligatoire des droits dus à Brahimi à la fin de son contrat, le 30 juin 2019. Que le joueur soit prolongé ou parte libre, le FC Porto devra verser à Doyen la somme de 6,5 millions d’euros. C’est ce qui rend sa situation compliquée et brouille les cartes, en vue de futures transactions, même pour un joueur libre. «Pour le club portugais, le problème est que Doyen possède toujours une clause de vente obligatoire des droits de Brahimi à la fin de son contrat, le 30 juin 2019. Que le joueur soit prolongé ou parte libre, le FC Porto devra verser à Doyen la somme de 6,5 millions d'euros. Interrogé par l'AFP, le club n'a pas confirmé ce versement obligatoire», a expliqué l’AFP concernant la situation de Brahimi.