Auteur :
Islam Tazibt
vendredi 11 janvier 2019 14:23
Comme le dit si bien le célèbre fabuliste français, Jean de La Fontaine : la raison du plus fort et toujours la meilleure. Et le plus fort dans l’histoire, ce sont bien évidemment les dirigeants des grandes instances footballistiques nationales qui auraient exercé une pression sur le TAS pour trancher en leur faveur dans l’affaire qui les oppose au CRB qui concerne la défalcation des trois points. De l’autre côté, on retrouve les Belouizdadis, lésés mais décidés à aller au bout de leur action, à ne pas lâcher prise et à saisir la FIFA. Mais toute cette histoire, elle aurait pu être évitée. De plus, à aucun moment Zetchi et Medouar ne se sont montrés enclins à écouter et encore moins à aider le CRB. Bien au contraire, à chaque sortie médiatique, ils n’ont pas manqué l’occasion de s’attaquer au CRB et de dire ouvertement que le Chabab n’obtiendra pas gain de cause. Pourtant, depuis la venue de MADAR, une dette de 27 milliards a été effacée au niveau de la CRL. Aucun club en Algérie n’a fait de même en l’espace de quelques mois seulement. Cette volonté de bien faire et d’apporter un plus au football national n’a pourtant pas été suffisante pour permettre aux Belouizdadis de récupérer ce qui leur revient de droit.
Le Chabab victime du «Deux poids, deux mesures» !
Les plus anciens ont connu le match de la honte, les contemporains parlent des trois points de la honte. Des points qui ont été enlevés, volés aux Belouizdadis. Pourtant, le CRB n’est pas le seul club à ne pas avoir payé ses dettes. Le CRB n’est pas aussi le seul club à ne pas avoir payé les frais d’engagement. Or, il est le seul à avoir été sanctionné. Il faut le dire, le CRB est visé. Laisser Bouhafs à la tête du club aura été la plus grosse erreur de la famille belouizdadie dans l’histoire du club. La venue de MADAR a, certes, complètement changé les choses : 27 milliards de dettes payées, un changement de politique, de visage et d’encadrement, tout est mis en place pour faire du Chabab le grand club qu’il devrait être. Mais au lieu de montrer une ouverture au dialogue, comme c’est le cas dans le dossier de l’USMAn, la FAF et la LFP affichent clairement leurs intentions de nuire.
L’image du football algérien ternie
Face au refus de dialoguer, de trouver une solution favorable à tout le monde, la direction belouizdadie est, comme annoncée par Said Allik, «dans l’obligation de saisir les instances footballistiques internationales de Lausanne». Autrement dit, le conflit domestique va être su de tout le monde. Le football algérien va refaire parler de lui, mais comme par le passé, à travers ses scandales et ses injustices. Aux affaires des matchs arrangés et des arbitres corrompus qui impliquent plusieurs hauts responsables du football national s’ajoutera donc celle de l’injustice que subit un club algérien, en l’occurrence le CRB. Le deux poids deux mesures ou encore l’illégalité de la décision de Medouar sont au centre du dossier concocté par la direction du Chabab. Tout le monde aimerait voir le Chabab sortir vainqueur de cette affaire, sauf peut-être les haineux, ceux qui n’ont pas pour principe la justice et la légalité. En tout cas, l’image du football algérien sera de nouveau ternie.