JSK : Dernier avertissement !

Finalement, on ne peut pas gagner à tous les coups. La JSK, qui avait réalisé un parcours exceptionnel lors des onze premiers matchs de la saison, connaît des moments plus ou moins difficiles. Tout a commencé après le report du match face au CSC puisque, rappelons-le, les joueurs étaient restés 21 jours sans compétition.  Depuis,  l’équipe n’arrive pas à retrouver son efficacité. En championnat, lors des trois dernières rencontres de la phase aller, les coéquipiers de Saâdou n’en ont gagné qu’une seule. Et pour redresser la situation, la direction a préféré organiser un stage d’une semaine durant lequel les joueurs se sont donnés à fond sur le plan physique et tactique dans l’espoir d’améliorer le rendement. Finalement, ce n’était pas le cas. En effet, les Kabyles, qui avaient eu pourtant un tirage au sort clément, se sont fait éliminer par une modeste équipe de Ghris sur le score de deux buts à un. Au lendemain de « l’humiliation », le président Mellal avait interdit le repos à ses poulains, lui qui a provoqué une réunion d’urgence pour tirer les choses au clair. N’ayant pas souhaité parler avec eux après le match pour éviter que les choses dégénèrent, le patron de l’équipe a prévu une réunion extraordinaire hier matin. Il en a en effet profité pour revenir dans le détail sur l’élimination et notamment la prestation catastrophique des joueurs. Chérif Mellal, qui était vraiment fâché, a tenu un discours très froid au groupe où il leur a fait savoir que désormais chaque élément est responsable de ses prestations et celui qui ne se sent pas à la hauteur, n’a qu’à le dire. Il a aussi donné un dernier avertissement aux joueurs puisque ce genre de situation doit être banni.
L’élimination n’a pas été oubliée
C’est vraiment honteux. L’élimination de la JSK était le sujet de tout le monde hier dans les quatre coins du pays. Personne ne s’attendait qu’une telle équipe kabyle, qui revient en force en championnat, passe à côté. Personne n’arrive à expliquer l’élimination prématurée, même les joueurs, lesquels n’avaient absolument rien à dire à la fin de la partie mis à part à afficher leur tristesse, ils ont préféré monter directement dans le bus afin de rentrer chez eux et essayer de passer à autre chose. Cependant, le président Mellal, lequel a failli verser des larmes à Mascara, n’a pas oublié cette humiliation. Il reproche aux joueurs de n’avoir rien fait sur le terrain puisque l’adversaire n’était  pas un foudre de guerre.
La manière laisse à désirer
Ce que personne n’arrive à expliquer aussi, c’est la manière avec laquelle l’équipe a joué. En 90 minutes, aucune occasion dangereuse n’a été créée devant une défense très prenable. Que ce soit les milieux ou les attaquants, personne ne pouvait faire la différence. Certains sont allés jusqu’à dire qui l’ont fait exprès. Mais en vérité, personne n’a voulu s’éliminer mais c’est tout ce qu’ils ont pu faire. Malgré les efforts, les joueurs étaient totalement absents. On ne dirait pas qu’un stage, bien organisé pourtant, a été effectué au Maroc.
Un discours avec beaucoup de messages codés
Le président Mellal ne voulait accuser aucun joueur. Pour lui, c’est toute l’équipe qui n’était pas présente. Ils ont joué sans âme devant une modeste équipe qui ne renferme dans ses rangs qu’un ou deux joueurs moyens. Les autres, ne sont que des amateurs, qui rêvaient un jour de croiser la JSK. Le président Chérif Mellal a reproché, indirectement, à certains, leurs prestations, qui, faut-il le dire, était catastrophique. Apparemment, il est grand temps pour que Dumas apporte des changements et revoie ses copies.
Le président exige une révolte
Avant de libérer les joueurs, le président Mellal avait un dernier message à passer, celui de se donner doublement à fond durant la phase retour. Aujourd’hui, avec cette élimination, la JSK est dans l’obligation de sauver la saison et cela passe par une place honorable sur le podium. De ce fait, les joueurs doivent se racheter dès le 5 janvier prochain lors du match contre la JSS. Ce sera certes très difficile, mais possible si les coéquipiers de Saâdou parviendraient à retrouver leurs sensations.
 

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