Auteur :
Islam Tazibt
mercredi 17 octobre 2018 08:18
Comme annoncé dans le communiqué publié communément, avant-hier, par le groupe et le CSA, un accord pour la cession de 47% des actions a été trouvé entre les deux parties. Cela devrait s’officialiser suite à l’assemblé générale du CSA prévue dans un peu plus d’une semaine. Et ce, en attendant que les autres actionnaires cèdent les 20% d’actions exigées par MADAR. Ce qui fera de ce dernier l’actionnaire majoritaire et assurerait au CSA une place de choix au milieu des autres actionnaires avec 33% des actions. A contrario, Malek, Gana et notamment Bouhafs se retrouvent dos au mur, eux qui sont dans l’obligation de céder leurs actions pour faciliter la venue du nouvel investisseur. Seulement, tous ne semblent pas prêts à céder, d’autant plus qu’il y a de gros intérêts financiers en jeu.
Bouhafs contre-attaque
Bouhafs fait partie de deux qui refusent de céder, si on se fie aux dires de son entourage. L’ancien président du Chabab de Belouizdad, qui a été destitué par le CSA, a même décidé de contre-attaquer, lui qui se considère toujours comme étant le président du Chabab de Belouizdad. « Seul moi a les prérogatives de signer. Je suis toujours le premier responsable du CRB », aurait-il lâché à un ses proches. Rester longtemps dans l’ombre, Bouhafs a ruminé tout ce qui a été entrepris contre lui pour élaborer un plan de retour. En effet, Bouhafs préparerait son retour, avec cette fois-ci beaucoup de surprise. D’ailleurs, il a failli en réaliser une quand il est parti voir Chérif El Ouazzani à Bel Abbès pour lui demander de revenir. L’ancien technicien belouizdadi, qui connaît très bien Bouhafs, a décliné la proposition de son ancien président.
La course aux postes est lancée
L’argent est le nerf de la guerre. L’argent est aussi le nerf de ce qui se passe actuellement au Chabab de Belouizdad. On s’accuse, on se lance des piques et on fait tout pour gagner du crédit auprès des supporters. Et surtout auprès du groupe MADAR. La venue du grand investisseur fait couler la salive de beaucoup de dirigeants, pour ne pas dire opportunistes. En interne, on commence déjà à bouger, à tramer, à machiner pour s’assurer une place dans la listes des dirigeants qui seront désignés, et surtout payés, par le groupe MADAR. D’ailleurs, il faudrait s’attendre à voir plusieurs démissions dans les jours à venir, pour ainsi pouvoir postuler aux postes qui seront alloués par MADAR. Certains ont déjà démissionné. Ils ont peut-être une longueur d’avance sur les autres. Mais la course ne fait que commencer.
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