Auteur :
N.B.
mercredi 19 septembre 2018 07:57
Désormais, à la JSK, la discipline est une ligne à ne pas franchir. Fini les mauvaises habitudes, les stars et les coups de tête. Le président Cherif Mellal veut tout bannir, et ce, dans l’optique de faire revenir la discipline qui faisait jadis référence au sein du club. Le cas Boukhenchouche en est une illustration de ce que veut atteindre comme objectif, le président Cherif Mellal. En effet, le joueur qui a disparu de la circulation depuis jeudi dernier, n’ayant pas terminé la préparation du Clasico et qui a été écarté de la liste des 18 joueurs convoqués pour ledit match a été tout simplement interdit de reprendre avec le groupe, hier soir. S’étant présenté au stade pour reprendre, le joueur s’est vu informé qu’il ne pouvait s’exercer avant de régler son problème avec la direction.
Présent en tenue de ville
En l’absence du président Cherif Mellal, se trouvant depuis hier soir à Alger, le milieu de terrain Salim Boukhenchouche n’a pas eu l’occasion de s’entretenir avec le premier responsable du club au sujet de son cas. Sur le terrain, il y avait le directeur sportif Mourad Ait Tahar, ce dernier a informé Boukhenchouche que tant qu’il n’a pas eu une discussion avec le boss, il ne pouvait prétendre à s’entrainer avec les joueurs. Du coup, Boukhenchouche a suivi les exercices en tenue de ville.
Pour Dumas, son joueur doit s’expliquer avec les dirigeants
L’entraîneur Franck Dumas est aussi intransigeant sur tout ce qui est lié à la discipline au sein de son groupe. Le fait que son joueur ait manqué les entraînements d’avant le Clasico, automatiquement il devait se retrouver en dehors de ses plans. Cela étant un principe pour chaque entraîneur qui se respecte. Et comme le joueur se trouvait chez lui à Merouana depuis le week-end dernier, il ne pouvait espérer des circonstances atténuantes de la part de son coach, qui estime que le joueur doit d’abord s’expliquer avec les dirigeants avant d’enfiler sa tenue pour reprendre les exercices.
«J’ai les documents qui font foi, j’étais bel et bien blessé»
Et pour en savoir un peu plus sur cette affaire, on a joint au bout du fil Salim Boukhenchouche, ce dernier campe sur sa position arguant qu’il a été bel et bien blessé et il est en possession de tous les documents médicaux faisant foi de tout ce qu’il a déclaré dans ces mêmes colonnes, il y a quelques jours : «Je ne suis pas en train de mentir, j’ai tous les documents justifiant ma blessure. J’ai vu un médecin qui m’a conseillé de ne pas jouer le week-end. Je ne suis pas en train d’inventer des scénarios, je suis un professionnel».
«La lettre du médecin qui m’a vu à Sétif n’a pas été transmise à la direction»
Et d’ajouter : «Ce que je dois, par contre, préciser, c’est qu’à la réception de tous les examens médicaux que j’ai effectués lors de mon déplacement chez le médecin à Sétif, j’ai tout envoyé par messagerie électronique au staff médical, le kiné bien précisément lequel devait pour sa part les transmettre à la direction. Pour moi, je n’étais pas en abandon de poste, pour que les choses soient bien claires».
«Je n’ai jamais songé à partir»
Concernant sa situation avec le club, le milieu de terrain Boukhenchouche affirme : «Je suis un joueur professionnel, je suis lié par contrat avec la JSK et je n’ai jamais eu l’intention de quitter. Tout ce qu’il y a c’est qu’en étant blessé, je ne pouvais pas m’entraîner ni prendre part à la compétition. Tous ceux qui sont en train de me critiquer doivent savoir que je ne suis pas un joueur à problèmes».
«Je n’ai aucun problème avec le coach, je respecte ses choix»
Et pour clore son intervention, Boukhenchouche précise : «L’entraîneur est le seul habilité à choisir les joueurs qui seront alignés le jour du match. Je n’ai aucun problème avec l’entraîneur, je respecte ses choix. J’attends de rencontrer le président Mellal pour tout lui expliquer».
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