Auteur :
Kamel M.
jeudi 13 septembre 2018 08:15
Après avoir réalisé un succès à Médéa et bien que cette performance va sans aucun doute libérer en ayant un déclic sur les joueurs, le driver Farès Belkhir ne s’enflamme pas, car persuadé que cette victoire n’aura aucun impact si elle ne sera pas suivie par une autre victoire face à la JSK. «Vous savez, on joue toutes nos rencontres pour les gagner, car dans le football moderne il n’y a pas cette notion de rencontres à domicile ou à l’extérieur. Le plus important pour nous était de gagner ce match afin que les joueurs se libèrent davantage, et cela peu importe la manière. Toutefois, on ne doit pas s’arrêter là et il faut qu’on garde les pieds sur terre, car nous avons un Clasico à préparer. Une page est tournée et nous avons d’autres rendez-vous important, comme je viens de le dire, car le Clasico sera suivi par le match du MCO, du Rifaa et le CSC. Nous avons essayé d’élaborer un programme jusqu'à cette rencontre de Constantine», dira Belkhir.
«J’étais optimiste face à Médéa, car on a préparé le match dans le calme, contrairement aux autres confrontations»
Bien avant cette rencontre, le coach du Mouloudia avait affiché clairement ses ambitions d’aller gagner à Médéa, même si sa mission n’allait pas être facile devant une équipe qui se trouvait à son tour dans une mauvaise posture. Abordé sur le secret de cet optimisme qu’il affichait avant cette rencontre, Belkhir nous dira : «Vous savez, ce sont les données du travail qui m’ont incité à être optimiste, car ils ont préparé ce match dans le calme et cela contrairement à d’autres confrontations, où nous les avons préparés dans des circonstances particulières, du fait que les joueurs n’étaient pas concentrés et inquiets. Ainsi, ils m’ont donné cette impression de vouloir gagner et c’est la raison pour laquelle je me suis montré rassuré.»
«La pression nous a fait encaisser le but et nous l’avons positivé»
Abordé au sujet de la bonne réaction de son équipe, en dépit du but encaissé en tout début de la partie, Belkhir estime que la pression a gêné le Mouloudia, avant que le tir ne soit rectifié. «Au vu de l’enjeu, il est évident qu’il y aurait de la pression, et bien que les joueurs se sont bien préparés durant la semaine, une fois sur le terrain, cette pression s’est faite ressentir, ce qui explique le but encaissé en tout début du match, mais nous avons su comment le positiver.»
«Nous avons incorporé Bendebka pour donner de la stabilité au milieu et éviter un autre but»
Lors de cette rencontre et contrairement à ses habitudes, le coach a effectué un changement très tôt en faisant sortir Dieng après une demi-heure de jeu seulement, pour faire rentrer Bendebka. Un changement gagnant qui a basculé la rencontre en faveur du Doyen. «Le mérite de la victoire revient à tout le monde. Au cours de la rencontre et bien que les joueurs se sont libérés, même après le premier but encaissé, on a fait une lecture du jeu et on s’est rendu compte qu’il fallait apporter quelques correctifs, du fait qu’on n’était pas à l’abri d’un second but et se faire compliquer la tâche dans cette partie. On a fait sortir Dieng qui est un milieu défensif, pour le remplacer par un milieu relayeur, Bendebka, et ce changement avait pour objectif d’orienter le jeu vers l’avant et donner la stabilité souhaitée au milieu du terrain, ce qui était le cas d’ailleurs», affirme le coach du MCA.
«Cette fois-ci, la chance était de notre côté pour le penalty, le tournant du match»
Bien que la victoire du MCA soit amplement méritée, tout le monde est unanime à dire que le penalty raté par les locaux était le tournant de la partie, car juste après, les coéquipiers de Nekkache ont ajouté un second but. Abordé au sujet de ce penalty arrêté par Châal, Belkhir nous dira : «Comme je l’ai dit, Châal est un grand gardien qu’il faut encourager et soutenir. A mon avis, la chance est un facteur qu’on ne peut ignorer en football, car la semaine passée on a manqué un penalty qui pouvait changer les données en notre faveur, mais face à l’OM, la chance a été de notre côté car le penalty raté par notre adversaire était le tournant du match.»
«J’ai opté pour Benarous qui était plus en forme que Derradja»
Quant au choix osé de faire laisser Derrardja sur le banc des remplaçants en lui préférant le jeune Benarous, en dépit de l’enjeu de la partie, à ce sujet Belkhir expliquera : «Vous savez, il ne s’agit pas d’un coup osé mais plutôt d’un choix, car Derradja a joué beaucoup de matchs et on voulait le laisser sur le banc et le faire reposer pour se remettre en cause, car ces derniers temps, il loupe des buts. J’ai fait donc rentrer le jeune Benarous qui est plus en forme et il fallait bien qu’on lui donne sa chance.»
«Saïfi n’est pas un étranger»
Pour ce qui est du retour de Saïfi dans le staff technique, Farès Belkhir est persuadé qu’il sera bénéfique à l’équipe en affirmant : «Vous savez, Saïfi n’est pas un étranger à la maison et il a fait partie du staff technique de la saison passée. Il avait sa touche dans l’équipe que cela soit sur le plan travail ou de la gestion du groupe. Son retour apportera un plus à l’équipe et celui qui donnera le plus sera le bienvenu.»
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