Auteur :
S. F.
mardi 24 juillet 2018 07:49
Le milieu de terrain franco-algérien, Karim Azamoum, a décidé comme tout le monde le sait de quitter Troyes après cinq ans de bons et loyaux services afin de s’engager au profit du club espagnol de Cadix. Un choix de carrière plutôt intéressant pour celui qui à 28 ans souhaite se relancer dans un nouveau championnat et connaître d’autres sensations. Interrogé par le site maligue2.fr, le joueur est revenu sur son départ de l’Estac et évoqué ses ambitions : «Non, ce n’était pas forcément une question de niveau si j’ai quitté Troyes (ndlr, le club a été relégué en Ligue 2 cette saison). En réalité, c’est davantage une question de timing, de fin de cycle. Même si nous nous étions maintenus en Ligue 1, j’aurais peut-être été tenté par un départ. Je voulais voir autre chose. Cadix ne s’est pas manifesté il y a fort longtemps. Cependant, une fois relégué, j’ai voulu ouvrir la porte au championnat espagnol. J’aurais pu me diriger vers d’autres destinations. Néanmoins, Cadix m’a présenté un projet sportif intéressant. Pour la vie familiale, c’est également un cadre idéal. De mon côté, c’est une façon de continuer à progresser. Vous savez, ce championnat, même de D2, est très compétitif. Qui plus est, l’Espagne m’a toujours attiré. Car ce championnat possède les meilleurs joueurs du monde. Le fait d’aller dans une D2 ambitieuse, cela pourrait me permettre, à terme, de découvrir la Liga.»
«L’Espagne attire les meilleurs joueurs du monde»
Karim Azamoum explique pourquoi il a choisi Cadix et le championnat de D2 espagnole pour rebondir : «Comme je l’ai dit, l’Espagne attire les meilleurs joueurs du monde. Comme tout sportif, on souhaite se confronter aux meilleurs. Il y a ce qui se fait de mieux dans le football, avec le Barca, et le Real… C’est le championnat le plus compétitif. Même en D2, cela m’attire et, en plus, le jeu proposé correspond à mon profil.»
«J’ai pris un risque, mais je l’assure»
Et d’enchaîner : «Dans un premier temps, mon souhait est de m’adapter à ce championnat et à ce groupe. Ensuite, je sais que c’est une prise de risque, car j’étais installé dans un confort à Troyes. Partir, c’est se mettre en danger. Mais si je ne prenais pas le risque à 28 ans, je l’aurais peut-être regretté. Si j’arrive à enchaîner le maximum de matchs et faire une saison de qualité, je serais très heureux. Et essayer d’accrocher la meilleure place. Quand on m’a appelé, on m’a présenté un projet. Il y a 2 ans, Cadix a joué les play-offs, mais a échoué. C’est un club de première partie du tableau qui ne manque pas d’ambitions. Mais dans le football, les paroles sont bonnes à entendre. Il faut que les actes suivent. Je ne voulais pas partir dans un club de seconde zone dans le championnat.»
«Par respect à Troyes, il me paraissait inconcevable d’aller dans un autre club français»
Enfin, à la question : Pourrait-on vous revoir un jour en France ? Le joueur a répondu : «Pourquoi pas. Aujourd’hui, il me paraissait inconcevable d’aller dans un autre club de Ligue 2, par respect pour Troyes. J’avais un accord moral avec le club, même si je bénéficiais d’un bon de sortie. C’est aussi pour cela que j’ai privilégié l’étranger. J’ai respecté cet accord moral, car c’est la moindre des choses.»
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