Auteur :
Khalil L.
dimanche 05 novembre 2017 23:03
Tout d’abord, votre sentiment après avoir décroché ce premier titre dans votre carrière remporté avec l’ESS en Supercoupe d’Algérie ?
Je suis aux anges ! Le meilleur est à venir, et ce titre en appellera d’autres inch’Allah.
Si on revenait à ce match du CSC et cette faute commise, comment avez-vous vécu cette période avant le match de la Supercoupe ?
Pour ne rien vous cacher, c’était difficile et j’ai appris beaucoup de choses qui m’ont permis de rebondir et de revenir en force. Tout gardien dans le monde et pas uniquement en Algérie peut se tromper et fauter.
Ne pensez-vous pas qu’après cette maladresse, vous vous êtes rendu compte qu’avec un club comme l’ESS qui joue pour les titres la pression est énorme ?
Oui, c’est ce que j’ai constaté, car ce n’est pas la même pression vécue avec les clubs où j’ai joué avant. Avec l’ESS, la pression est énorme et j’ai beaucoup appris après cette erreur commise face au CSC, du moment que mon équipe est habituée à jouer pour les titres.
Vous avez un soutien de plusieurs parties avant le match contre les Oranais. Quels sont les conseils qui vous ont été donnés ?
Je tiens à remercier tous ceux qui m’ont soutenu avant ce match face au MCO, en commençant par le président Hassan Hammar, le staff technique et les supporters. Dieu merci, je ne les ai pas déçus en répondant présent face au MCO et en étant à la hauteur de la confiance placée en ma personne.
Le coach Madoui et son staff vous ont renouvelé leur confiance, est-ce que ce n’est pas une pression en plus ?
Non, pas du tout, sachant qu’après cette bourde face au CSC, j’ai préparé le match contre le MCO dans de bonnes conditions, car je sais ce que je vaux. Il n’y a eu aucune pression sur mes épaules et j’ai abordé ce match avec beaucoup de confiance et d’assurance.
Sincèrement, lorsque vous avez réussi cet arrêt décisif en fin de match face au MCO, n’avez-vous pas pensé à cette action contre les Constaninois ?
Pour ne rien vous cacher, j’étais content de stopper cette action dangereuse. J’ai pensé à cette action du but encaissé contre le CSC où les supporters m’ont accusé que j’étais derrière cette défaite. Alors, j’ai répondu à ma manière en évitant à l’ESS d’encaisser un but d’égalisation.
Vous avez retrouvé le stade Hamlaoui où vous gardez un mauvais souvenir du match contre le CSC. Est-ce que lors de la Supercoupe, cela a influé sur vous ?
Tout joueur ne peut oublier un si mauvais souvenir. Mais ça peut arriver à n’importe quel gardien au monde de commettre une telle faute au début ou à la fin d’un match. Mais dès que j’ai foulé la pelouse du stade Hamlaoui, je suis entré dans le bain de cette finale.
Suite à votre belle prestation devant les Hamraoua, vous avez réussi à contribuer à la consécration en Supercoupe en stoppant deux penalties. Un commentaire ?
Je n’ai fait que mon travail. J’ai dit à mes coéquipiers une fois le match terminé sur ce score d’un but partout qu’ils marquent et à moi de stopper au moins deux penalties. Dieu merci, j’ai réussi dans ma mission et ce grâce au travail fourni aux entraînements et grâce au bon Dieu surtout.
Après avoir tourné la page du titre de la Supercoupe, vous allez affronter la JSK ce mardi dans un match qui s’annonce difficile. Ne craignez-vous pas que cette euphorie se répercute sur vous ?
Si on revient en arrière, je crois en 2014 (il parle du match de novembre 2015), lorsque je jouais à l’USMH, on était venus à Sétif et on avait gagné 1 but à 0. Ce scénario ne doit pas se reproduire avec la JSK et on s’est préparés en conséquence, pour s’offrir les trois points qui seront mis en jeu. On n’a pas le droit de rater ce rendez-vous si on veut rester en course pour le titre.
Publié dans :
ess
madoui
hammar
Zeghb