Auteur :
S. D.
mercredi 27 septembre 2017 22:49
Apparemment, les problèmes ne finissent pas à la JSK. Au moment où le club se débrouille pour trouver de l’argent, signer des contrats avec des sponsors et renflouer les caisses du club, une source bien informée nous a fait savoir que la direction du CSC envisage de saisir la justice puisqu’elle n’a jusqu’à présent pas été rassurée par la direction kabyle. En effet, le club constantinois n’a toujours pas récupéré l’argent du transfert de son ancien joueur, Karim Baïtèche, libéré pour la JSK au mois de décembre dernier. Le président Hannachi, à l’époque, avait demandé aux responsables du CSC de lui accorder quelque temps pour régler la dette mais comme il a été destitué, tout va certainement tomber sur l’actuelle direction.
L’ancienne direction n’a pas payé les 300 millions
Lorsque nous avons essayé d’avoir plus d’informations, apparemment la JSK doit 300 millions au CSC. Un montant important qui n’a pas encore été réglé. Nous avons même appris que la direction du club phare de l’Est avait saisi la JSK, par mail, mais aucune réponse ne lui a été donnée. Ce qui les a poussés à réagir.
Arama : «On respecte la JSK mais la justice tranchera»
Le manager général du CSC, Tarek Arama, a déclaré dans les colonnes d’El Heddaf que la direction constantinoise avait saisi à maintes reprises les Canaris dans l’espoir de trouver une solution à l’amiable. Mais ces derniers n’ont, selon lui, donné aucun signe. «Cela fait plusieurs mois qu’on attend une réaction de la JSK. Le club nous doit 300 millions du transfert de Baïtèche. Jusqu’à présent, on n’a pas été payés. Donc, nous allons saisir la justice pour tirer les choses au clair.»
Sadmi : «Je ne suis au courant de rien»
Afin de connaître sa réaction, nous avons joint le président Hamid Sadmi, qui n’était pas au courant de cette histoire. Il dira : «Sincèrement, vous venez de me l’apprendre. Je n’étais pas au courant et nous n’avons rien reçu de la part du CSC. Ce n’est pas moi qui étais à la tête du club à ce moment-là mais nous allons quand même nous renseigner pour essayer de trouver une solution. Je vais même discuter avec l’avocat. On verra après.»
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