Belaili à Angers, c’est fait !

Attendu depuis longtemps, le transfert de l’international algérien Youcef Belaili au SCO d’Angers a été officialisé hier par la direction du club de Ligue 1 française. Après une sanction de deux ans, l’ancien joueur de l’USM Alger est donc la neuvième recrue d’Angers, cette saison. Suspendu pour quatre ans en première instance, pour consommation de produits illicites, Belaili doit impérativement réussir son intégration et s’adapter à sa nouvelle vie de joueur professionnel.
Il portera le numéro 31
Présenté, à l’instar de toute l’équipe, l’Algérien Youcef Belaili était présent avec les 9 nouvelles recrues du club angevin. Ainsi, Belaili qui avait joué sous les couleurs du MC Oran, de l’ES Tunis et de l’USM Alger, portera le numéro 31. Fidèle à sa région, l’enfant d’El Bahia a choisi le numéro représentant la wilaya qui l’a vu naître et grandir. Il commencera d’abord avec la réserve, avant d’intégrer le groupe professionnel.
Sa suspension prendra fin le 20 septembre
En manque de compétition flagrant, l’Algérien Youcef Belaili, qui a rallié Angers, a officialisé son transfert et le club angevin nourrit beaucoup d’espoirs sur sa nouvelle pépite.  L’entraîneur Stéphane Moulin ne peut compter sur son international algérien, mais cela ne durera pas longtemps puisque sa suspension prendra fin dans quelques jours, soit le 20 septembre prochain.
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«Je répondrai à mes détracteurs sur le terrain»

Après une suspension qui aura duré deux ans, le prodige oranais Youcef Belaïli va enfin rechausser ses crampons. Après un passage réussi à l’USMA avec laquelle il a réalisé d’excellentes performances, l’ancien chef d’orchestre usmiste a décroché un contrat professionnel en Ligue 1 française, du moment qu’il a été officiellement présenté à la presse par son nouveau club, Angers SCO. Joint par nos soins, Youcef a accepté de répondre à nos questions puisqu’il a même déclaré qu’il fera tout son possible pour revenir en force et répondre à ses détracteurs, à sa manière.
Félicitations Youcef, vous vous êtes officiellement engagé avec Angers SCO. Un commentaire ?
Effectivement, je suis officiellement un joueur d’Angers. J’ai été présenté à la presse dans l’après-midi (hier ndlr). Je suis vraiment très content de pouvoir relancer ma carrière. Je dois travailler très dur pour retrouver mon meilleur niveau.
Peut-on savoir quand exactement vous reprendrez la compétition ?
J’ai déjà réintégré le groupe et je m’entraîne normalement avec mes coéquipiers. Certes, je ne suis pas encore au top mais je le serai dans environ 20 jours.
Sincèrement, seriez-vous capable de revenir en force et de retrouver votre meilleur niveau, après deux ans sans compétition ?
Je ne suis pas inquiet. Je ferai tout mon possible pour retrouver mon meilleur niveau, du moment que les moyens existent ici à Angers. Tout a été mis à ma disposition pour travailler dans la sérénité. Aussi, le répondrai à mes détracteurs qui disaient que Belaïli était fini. J’ai un objectif à atteindre, celui de retrouver l’Equipe nationale. Je travaillerai dur pour y parvenir.
Les supporters de l’USMA et du MCO ne vous ont pas oubliés. Qu’avez-vous à leur dire ?
Les supporters de l’USMA resteront dans mon cœur. Je souhaite que les Rouge et Noir remportent la Ligue des Champions d’Afrique. De leur côté, les fans du MCO sont uniques, j’espère que leur équipe remportera un titre cette saison.
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Chabane (pdt. Angers SCO) : «Belaili mérite une seconde chance»

Joint pour nos soins hier en soirée, le président du SCO d’Angers, Saïd Chabane, a bien voulu nous parler du recrutement de l’international algérien Youcef Belaili. Chabane souhaite que l’ancien Usmiste retrouve rapidement sa forme .

Monsieur Chabane, vous venez d’officialiser l’arrivée de Youcef Belaili, un mot sur le contrat signé par l’international algérien ?
Youcef a signé un contrat de 4 ans avec le SCO d’Angers. Ce qui est certain, c’est qu’un grand travail l’attend parce qu’il n’a pas joué depuis deux ans, pour les raisons que tout le monde connaît. Il n’est donc pas à cent pour cent, il a besoin d’un travail de 3 ou 4 mois pour le remettre en forme.
Si on comprend bien, il va commencer avec l’équipe réserve ou bien intégrer le groupe professionnel ?
Non, dans notre fonctionnement, ça ne se passe pas comme ça ! Il va d’abord bénéficier d’une préparation physique spéciale afin de pouvoir le récupérer, après il effectuera un travail de reprise de  terrain spécifique qui sera défini par le coach.
Engager un joueur comme ça qui était à l’arrêt depuis deux ans, est un peu risqué ou bien vous partez sur des certitudes ?
Non, ce n’est pas un pari, on connaît les qualités du joueur, on sait ce qu’on a engagé. Maintenant, il faut se remettre au travail et le remettre prêt et puis je suis sûr et certain qu’il reprendra sa forme petit à petit. Il faut être patient et prendre le temps et ne pas se précipiter à vouloir chercher quand il débutera. En tout cas nous, on n’est pas pressés.
Vous lui avez fait signer un contrat de 4 ans, on imagine que vous êtes convaincu aussi ?
Oui, c’est un investissement que nous avons fait puisqu’on est convaincu de ses qualités, Belaili est jeune, je pense que c’est le meilleur moment pour lui de passer de l’autre côté, à nous de bien le préparer. On n’est pas en manque de joueurs et lorsqu’il sera prêt, Belaili sera sur le terrain.
Angers est suivi à cause d’un président algérien, en votre personne, et aussi parce que Belaili a signé pour ce club, c’est aussi une belle affaire commerciale…
Oui, si on veut, je dois dire que suis très heureux d’avoir des personnes qui me suivent chez moi en Algérie. Après, pour  Belaili, c’est une façon aussi de bien faire les choses en faisant venir Belaili, j’espère qu’il rendra heureux ses fans à Angers et en Algérie.
Vous avez suivi la dernière défaite de l’Algérie contre la Zambie, et des jeunes joueurs à l’image de Belaili sont pressentis pour prendre le flambeau, êtes-vous convaincu des joueurs algériens issus de l’émigration ou du pays capables de rebondir ?
Oui, je suis convaincu qu’on va revenir dans un an ou deux. Seulement, il faut faire le deuil de 2018 et penser à l’autre Coupe du monde qui viendra après. Maintenant, je le dis encore une fois, nous avons le potentiel de revenir, on ne peut pas du jour au lendemain effacer ce qui a été réalisé. Je conseille juste aux responsables de la Fédération algérienne de football d’oublier le passé et travailler sur de bonnes bases pour arriver au trop à la CAN 2019 et penser surtout  à la Coupe du monde 2022.
Pour clore cet entretien, voulez-vous vous adresser au peuple algérien et au joueur ?
Faites confiance à Belaili, il va revenir, je suis sûr qu’il va revenir. Youcef peut être un élément important de l’Equipe nationale à l’avenir, il faut lui donner sa chance. On fait tous des bêtises dans la vie et on à droit à une une seconde chance, donc Belaili la mérite bien. Soutenez-le,  il est très volontaire. Youcef a souffert, il est prêt à souffrir encore, il adonc besoin  d’encouragements.

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