Alcaraz : «J’hérite d’une situation très difficile mais ....»

Peu bavard mais assez objectif dans ses réponses, le sélectionneur national a eu le mérite d’être très sincère à propos de la très difficile situation de l’EN qu’il vient d’hériter. Lucas Alcaraz n’a pour autant aucune appréhension par rapport au challenge qui l’attend et les défis à relever. «On ne doit pas se le cacher, la situation de l’Equipe nationale d’Algérie n’est pas brillante. Pour ma part,  je vous promets de tout faire pour tenter de redresser la barre.»

«Ma première mission est de redynamiser des joueurs en crise de confiance» 
Le premier constat de Lucas Alcaraz concernant la situation de l’EN est objectif, tant les camarades de Slimani sortent de deux grosses déceptions, après avoir compromis leurs chances dans les éliminatoires CM 2018 et cette récente sortie hâtive de la CAN-2017 : «Avec mon équipe, on va luter pour gagner tous les matchs. On va toujours jouer pour gagner en mettant de l’envie, de la conviction et du professionnalisme  mais il faut reconnaître qu’on a hérité d’une très difficile situation. On fera tout pour atteindre l’objectif qui m’a été assigné. Il faudra améliorer beaucoup de choses, à commencer par l’aspect mental et redonner l’envie de jouer aux joueurs.» 

«Je n’ai jamais eu d’offre pour coacher une sélection, mais cela fait 15 ans que je suis en activité»
L’ex-coach de Granada, Lucas Alcaraz,  promet de répondre sur le terrain aux personnes qui ont critiqué le président de la FAF concernant son choix. Le fait de ne pas avoir entraîné une sélection auparavant ne semble pas trop lui faire peur. Il en explique les raisons. «C’est vrai, c’est la première fois qu’on me propose de prendre une sélection. Je n’ai jamais eu une offre concrète pour diriger une équipe nationale mais je travaillé depuis 15 ans de manière constante avec 800 matchs dirigés. J’ai envie de réussir. J’ai réussi  à convaincre Zetchi, j’espère convaincre ceux qui ont critiqué son choix.»

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