Auteur :
S.K./H.S.
dimanche 19 mars 2017 20:04
Alors que tout le monde s’attendait à un match facile et à la portée des camarades de Sameur, finalement c’est le contraire qui s’est produit, puisque ces derniers n’ont pas pu arracher les trois points mis en jeu, en se contenant d’un match nul au goût d’une défaite face à l’Olympique Médéa. Un nul enregistré à domicile et devant les milliers de Sanafir qui se sont déplacés pour les soutenir et les encourager. Les coéquipiers de Cédric qui étaient les premiers à ouvrir la marque à la 11’ par Aoudia auraient pu tuer le match en première période, mais par manque de concentration et d’efficacité à l’approche des buts adverses, ils sont passés à côté. Ce qui a permis aux Médéens de revenir en force en seconde période en rétablissant l’équilibre, au grand dam des Sanafir. Les visiteurs auraient même pu repartir avec les trois points de la victoire dans le temps mort n’était la barre transversale qui a renvoyé le cuir. Après ce nul, le CSC se complique la situation au classement et il est menacé de relégation. Il n’est qu’à trois longueurs du premier relégable, le CA Batna, qui totalise 22 points dans son compte et avec deux matchs en moins face à la JSK et l’USMA.
Il faut chercher des points à l’extérieur
Désormais, les Constantinois savent ce qu’il leur reste à faire pour la suite du parcours. A six journées du baisser du rideau du championnat, les poulains d’Abdelkader Amrani auront à disputer trois matchs à domicile et trois à l’extérieur. Ils sont appelés à faire le plein chez eux, tout en allant chercher d’autres hors de leurs bases pour assurer leur maintien. Ce ne sera pas facile, surtout si on sait que les autres équipes menacées de relégation, comme la JSK, le DRB Tadjenanet, le CA Batna et le RC Relizane, ont des matchs en retard à disputer. Ce qui n’est pas le cas pour le CSC, qui doit faire avec en espérant des faux pas de ces équipes pour espérer s’en sortir. Mais des points à arracher de l’extérieur sont importants et l’erreur n’est pas permise.
Des joueurs sans âme
Ceux qui ont vu le match d’avant-hier ont été unanimes à reconnaitre que certains joueurs ne méritent même pas de porter le maillot vert et noir et les salaires colossaux qu’ils percevaient. Le tiers des joueurs touchent plus de 200 millions par mois, mais sur le terrain, ils n’ont rien démontré. La politique de gestion de l’ENTP est la même que celle de Tassili. Des joueurs chuchotés et sur le terrain ils n’ont rien démontré. Ils étaient sans âme et sans aucune volonté, mis à part quelques-uns, à l’image de Mazari qui a tiré son épingle de jeu.
Une trêve qui tombe à point nommé
L’arrêt du championnat pour permettre à la LFP de faire jouer les matchs de retard tombe à pic pour le staff technique et les joueurs qui doivent revoir leurs copies et travailler davantage. Le coach Amrani aura donc le temps d’apporter des correctifs au jeu de l’équipe et au même temps, les joueurs vont travailler sérieusement et amélioreront leur niveau, car ce qu’ils ont présenté face aux Médéens laisse à désirer et ce n’est pas avec ce rendement qu’ils vont assurer le maintien. Amrani aura un mois de travail pour améliorer le rendement collectif de son groupe, afin que ce dernier puisse aborder le reste du championnat en force.
Le coach appelé à revoir sa copie
S’il y a bien quelqu’un qui doit revoir sa copie, c’est bel et bien le coach Abdelkader Amrani, qui n’a pas pu permettre au CSC de décoller et les résultats enregistrés en sont la parfaite illustration. Ses choix de joueurs et ses choix tactiques sont à revoir. Avant-hier, les changements opérés n’ont pas été à la hauteur et certains joueurs se sont retrouvés remplaçants, alors que tout le monde s’attendait à les voir titulaires. Sans oublier les changements effectués au cours de la partie. Ce qui s’est répercuté sur le rendement général de l’équipe en seconde période et ce qui a permis aux Médéens de revenir dans le match et d’égaliser.
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