L’USMA s’enfonce dans la crise ....

La dernière défaite en championnat face au CSC à Constantine intervient dans un moment crucial pour les Rouge et Noir qui s’enfoncent dans une crise de résultats sans précédent. Une défaite qui non seulement éloigne le champion en titre de défendre son trône, mais qui complique davantage l’avenir du club dans la course au titre puisque les concurrents directs montent en puissance et s’éloignent en prenant un avantage conséquent au classement général. Les supporters du club champion en titre, de leur côté, ont tiré la sonnette d’alarme, eux qui n’arrivent pas à comprendre ce qui arrive à leur club favori sachant que ce qui reste comme confrontations pour leurs joueurs ne sera pas de tout repos, d’où leur pessimisme quant aux chances de leur club de revenir dans la course. 
La deuxième place déjà compromise ?    
Si jusque-là on a évoqué la difficulté ou l’impossibilité de terminer leader du championnat pour le club de Soustara, cela ne correspond pas à l’envolée du MCA au classement général mais plutôt aux nombreuses équipes qui sont dans son sillage, à l’image de l’OM, l’ESS, l’USMBA et du MCO qui ambitionnent plus que jamais de décrocher la deuxième place ou le podium. Ce principe met l’USMA dans de grandes difficultés pour suivre la cadence. Pire encore, les Rouge et Noir sont en train de voir de leurs propres yeux que cette deuxième place est devenue quasiment inaccessible, ce qui sous-entend que les objectifs de la direction de jouer la Ligue des champions la saison prochaine ne font que s’éloigner, d’où l’échec annoncé cette saison.
Les chances de participation à la C1 s’amenuisent
On se rappelle tous des déclarations du président usmiste Rebbouh Haddad, avant le coup de starter du championnat à propos de la participation en Ligue des champions. Lui qui avait parlé de la première place pour pouvoir prendre part à cette joute ô combien importante. Ensuite il avait évoqué au moins la deuxième place qui lui assure une continuité parmi les plus grandes formations continentales, pour éviter une coupure de cette compétition, comme ce fut le cas la saison passée avec les résultats qu’on connaît. Toutefois, avec les résultats du club cette saison, on a du mal à voir l’USMA terminer au deuxième rang, ce qui n’est pas fait pour faire sourire les supporters, encore moins le président et ses pairs.
Les erreurs défensives et le mutisme des attaquants, les nouvelles mauvaises habitudes de l’USMA
La situation actuelle de l’USMA n’est pas venue au hasard car il se trouve que les prestations des Rouge et Noir sont plus médiocres que celles de la saison écoulée. À commencer par l’attaque qui est restée muette lors de ces deux rencontres de la phase retour. Un silence qui fait peur aux amoureux du club qui commencent à croire que leurs attaquants sont devenus complexés plus que jamais, comme ce fut le cas face au DRBT à Bologhine. Une semaine plus tard, c’est au stade Hamlaoui que les Usmistes ont été plus faibles devant, et maintenant il y a cette mauvaise habitude de ne pas secouer les filets adverses. Et comme un malheur ne vient vient jamais seul, la défense n’a pas tenu le coup (encore) devant des attaquants du CSC. Il faut savoir que la formation chère aux frères Haddad n’a inscrit aucun but depuis la 14 journée de championnat, ce qui est devenu très visible sur le plan comptable pour une équipe qui nous a habitués à beaucoup mieux.
Pour une fois, les choix de Put n’ont pas été contestés
Si jusque-là on a évoqué l’incapacité des attaquants à renouer avec les filets, ou encore des défenseurs avec leur invincibilité, beaucoup ont collé au coach usmiste l’étiquette d’entraîneur limité. Toutefois, les plus avertits estiment que le technicien Paul Put compose sans avoir trop le choix, au vu des absences et des blessures dans son effectif. En d’autres termes, le driver de l’USMA est assez limité dans ses choix, et compose logiquement avec ce qu’il a sous la main, sinon comment aurait-il pu faire sans pouvoir aller puiser dans le réservoir du club ? En fait, Put est disculpé de toutes critiques, puisque la preuve est dans les vestiaires de l’USMA, ou ni joueurs ni responsables n’ont pu contester les choix de ce dernier. 
Meziane s’est emporté contre Abdellaoui
Outre le choix du onze rentrant face au CSC qui n’engendre pas de critiques, le technicien usmiste a par contre mis beaucoup de temps, avant d’effectuer des changements. Pourquoi autant de temps pour injecter du sang neuf à son onze ? Surtout que l’adversaire venait d’ouvrir la marque. Ou encore la sortie de l’ailier Meziane qui était la seule source de danger pour l’adversaire. Certes, le joueur s’est très mal comporté par la suite, mais cela n’explique pas la bévue du coach dans ce changement. Le joueur a expliqué par la suite qu’il en voulait à son coéquipier Abdellaoui sur certains agissements sur le terrain, tout en niant un différend avec son entraîneur.
L’entrée tardive de Guessan, Bengrina un nom à retenir
L’autre bévue du coach consiste en l’incorporation de Guessan à un quart d’heure de la fin, une entrée qui n’a rien donné, au vu du retard effectué par Put pour ce changement. Le joueur ivoirien n’a pas eu assez de temps pour trouver la faille, alors qu’il était préférable et envisageable de l’incorporer plus tôt que ce qu’avait prévu le Belge. Quant au très talentueux Mohamed Bengrina, il s’est retrouvé très jeune et à deux reprises (DRBT et CSC) en train de tenter des incursions et des mouvements dans les défenses adverses, et surtout dans des scenarios très compliqués pour son équipe. En somme, il aurait été préférable que le jeune Bengrina ait sa chance dans d’autres circonstances, au vu de son immense talent, question de lui éviter la grande pression des résultats.
 

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