MOB : Amrani : «Je n’ai pas démissionné à cause de Medane, car c’est un frère et certains veulent salir notre image»

Suite au tapage qui a suivi la démission de l’entraîneur Abdelkader Amrani, lequel a tenu à nous appeler au téléphone pour apporter quelques précisions sur sa démission, tout en niant les négociations effectuées par quelques actionnaires avec Hakim Medane, le coach estime qu’il n’a rien envers la personne de Medane qu’il respecte et qu’il considère comme ami, avant de s’étaler sur les véritables raisons qui l’ont poussé à déposer sa démission.
«Medane n’est pas derrière ma démission»
Ainsi, voulant éclaircir l’opinion publique, Amrani dira : «Les rumeurs, qui ont circulé sur les raisons de ma démission, faisant croire qu’elles sont dues aux négociations effectuées par certains actionnaires avec Hakim Medane, sont fausses, car je n’ai rien envers Medane que je respecte et il n’est pas responsable de ma démission, du moment que j’entretiens de bonnes relations avec cette personne.»
«Je ne comprends pas cet amalgame»
Toutefois, cette lecture là l’a surpris : «Franchement, je ne comprends pas pourquoi les gens ont lié ma démission à l’arrivée de Hakim Medane, car c’est faux et ma décision n’a aucune relation avec cet homme que je considère comme un ami et un frère. D’ailleurs, cette compagne vise à salir l’image des deux hommes qui ne font que leur travail. Ma démission est une affaire administrative et je suis un employé chez le MOB et pas chez certaines personnes. D’ailleurs, plusieurs personnes ont pris attache avec moi pour me demander des explications.»
«Je ne suis contre personne et je suis un simple employé»
Continuant d’apporter des précisions sur son retrait inattendu : «Je ne suis contre personne, car le club pourrait recruter celui qu’il veut, que ce soit Medane ou une autre personne. Je ne suis qu’un simple employé au sein du club et mon rôle est purement technique. Ainsi, le côté administratif m’importe peu.»
«Je voulais seulement travailler dans des conditions claires»
Evoquant les raisons de son départ, bien qu’il a déjà donné son accord de principe pour rester encore une saison, le technicien tlemcénien a déclaré :  «Sincèrement, il n’y a pas une raison particulière, sauf que je veux travailler dans la transparence. J’ai fixé un rendez-vous avec les dirigeants pour discuter de la saison prochaine, mais la veille, le manager général a démissionné de son poste et cela prouve qu’il y a des choses louches. En plus, les discussions devraient avoir lieu en présence du président et du manager général, et comme ce dernier a remis son tablier, on ne peut faire les bilans et discuter de la saison prochaine.»
«Le MOB marchera avec ou sans Amrani»
Amrani poursuit son intervention : «Le MOB marchera avec ou sans Amrani, la vie d’un entraîneur est ainsi faite, car du jour au lendemain il peut se retrouver dans un autre club. Tout ce bruit ne sert à rien.»
«Le seul capital du MOB est ses supporters»
Par ailleurs, Abdelkader Amrani, qui se trouve chez lui à Tlemcen, a évoqué le rôle important des supporters en déclarant : «Je crois que le seul capital des supporters est ses supporters, car les dirigeants, les joueurs et le staff technique partiront, mais les supporters demeurent en place. Ils doivent corriger les erreurs  et voir ce qu’il y a lieu de faire pour permettre à l’équipe de progresser et d’avancer.» 
«Je dois savoir où je vais mettre les pieds»
Quant au refus de discuter avec les dirigeants, Amrani répond : «Je dois savoir où je vais mettre les pieds, car il faut que les conditions soient réunies pour que je travaille aisément. Certes, j’ai tracé un programme avec la direction, mais avec la démission de Sadji, je ne peux risquer une autre raison avec le club, étant donné que je dois savoir qui est le futur manager et si ce dernier sera prêt à travailler avec moi.»
«Je ne peux libérer un joueur, car cela dépend de mon avenir»
A propos de la liste des joueurs à libérer qu’il aurait donnée à la direction avant son annulation, Amrani précisera : «Je ne peux donner une liste de joueurs à libérer, car cela dépend de mon avenir, étant donné que je suis démissionnaire. De ce fait, si je reste, ça sera la même liste, mais en cas de la venue d’un autre entraîneur, les données peuvent changer, c’est pour cette raison que celle-ci vient d’être reportée à une date ultérieure.»
«La démission de Sadji m’a beaucoup surpris»
Le départ du manager général Sadji l’a surpris : «J’étais surpris, à la veille de notre réunion, que Sadji démissionne de son poste, alors qu’on a discuté le lendemain du match face à l’USMH sur le plan de travail. Je ne comprends pas les raisons de son départ auquel je ne m’attendais pas.»
«Il y a quelque chose qui cloche»
Et d’ajouter : «Vraiment, il y a beaucoup de flou suite à sa démission, et j’ai senti qu’il y a quelque chose qui cloche. Sûrement qu’il se passait des choses qui l’ont poussé à remettre le tablier, surtout que nous avons discuté de l’avenir de l’équipe depuis quelques mois, avant que cette démission tombe dans un moment crucial et à la fin de la saison. Ainsi, c’est ce qui m’a incité à faire pareil.»
«Un autre manager peut ramener un nouvel entraîneur ou travailler avec moi»
Et d’enchaîner : «Ce n’est pas la démission en elle-même qui a influé sur ma décision, mais le fait que les choses ne sont pas claires au sein de l’équipe. Certes, le manager passe en priorité, et comme il est parti, on fera appel à un autre, qui choisira un nouvel entraîneur ou continuer à travailler avec moi, donc il est libre de faire ce qu’il veut.»
«C’est une question d’organisation, pas plus»
A la question s’il est prêt à continuer à travailler au MOB, Abedelkader Amrani répondra : «C’est une question d’organisation et non si les portes sont ouvertes ou fermées, car en tant qu’entraîneur, je dois travailler avec une direction et un manager général, et au moment où les choses s’éclaircissent davantage dans l’équipe, je vais discuter et prendre la décision qu’il faut.»
«Je suis venu propre et je veux sortir par la grande porte»
Avant de conclure, le technicien tlemcénien ajoutera : «J’ai passé huit mois à Béjaïa et je ne retiens que de bonnes choses, car je n’ai pas connu le moindre incident. J’ai gardé de bonnes relations avec tout le monde, que ce soit les dirigeants, les supporters, les joueurs et même la presse, et ma saison a été une réussite avec le club où nous avons assuré le maintien en Ligue 1 Mobilis. Je n’accepte pas que des gens touchent à mon image. Je suis toujours sorti par la grande porte, car j’étais toujours correct avec les gens.»
 

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