Auteur :
K. L.
samedi 04 février 2017 18:06
Avant-hier face à l’Olympique Médéa, l’Entente de Sétif a dû pousser un grand ouf au coup de sifflet final, car jusqu’à la dernière seconde du jeu, elle n’était pas parvenue à se mettre à l’abri d’une mauvaise surprise et d’un retour de son adversaire qui a fait le pressing dans les derniers instants de la partie. «On aurait pu tuer le match plus tôt», dit le président Hassan Hammar, qui regrette que ses joueurs n’aient pas su faire nettement la différence pour pouvoir gérer le reste tranquillement. Il estime toutefois, qu’ils étaient sous pression et n’oublie pas de souligner que leur rendement est bien meilleur qu’en phase aller. Est-ce vrai ? Oui et non, c’est selon. Si l’on passe au crible le rendement du compartiment offensif, on est plutôt déçus. Le revenant Nadji n’a pas été au rendez-vous et Djabou a évolué bien en dessous de ses moyens réels. La seule satisfaction vient de Djahnit qui reste égal à lui-même et qui demeure régulier dans sa production. La preuve, c’est lui qui a marqué le but et sur action individuelle en plus. Mais si l’on analyse le rendement défensif, on ne peut être que satisfait et Madoui avait raison de le souligner en fin de match en parlant d’une certaine solidité derrière. Car globalement, surtout en deuxième mi-temps, c’est l’O. Médéa qui était le plus entreprenant et qui prenait plus d’initiatives devant avec un meilleur taux de possession de balle. Malgré cela, on ne l’a pas trop ressenti, car hormis une seule fois, Khedaïria n’a pas été vraiment mis en danger. «Nous nous sommes contentés de gérer notre avance car on voyait que notre adversaire n’était pas en mesure de nous mettre en danger, même s’il dominait quelques phases de jeu», souligne Madoui. Et cela s’explique par une bonne stratégie défensive, que ce soit au milieu de terrain avec un énorme Tambeng, ou derrière avec un excellent Keniche. En effet, toutes les offensives de l’adversaire étaient anéanties au milieu de terrain ou avant de parvenir dans la surface et c’est ce qui explique le manque d’occasions franches de l’OM. Il y avait effectivement une grande rigueur défensive et de l’assurance, et cela, on ne le voyait pas auparavant.
Oublier l’OM et penser à la JSK
Donc, en attendant le vrai retour de Nadji et Djabou, force est de constater qu’il y a un léger mieux dans le jeu de l’équipe, particulièrement en défense et dans l’entrejeu. Et ce qui saute aux yeux aussi, c’est le grand bond que l’Entente a fait de la cinquième place à la deuxième, suite à une très bonne entame de la phase aller et un sans-faute à domicile depuis trois journées, respectivement contre le DRBT, le CSC et l’OM. L’Entente, qui était presque au fond du gouffre au lendemain de sa défaite à Bologhine contre l’USMA, renait de ses cendres et se positionne aujourd’hui comme un principal concurrent pour le MCA et un prétendant en force pour le sacre. Mais pour rester sur cette bonne dynamique, il ne faut pas perdre sa concentration. «Il faut oublier tout de suite cette victoire et penser à notre prochain match contre la JSK», dit Kheïreddine Madoui qui veille à ce que ses joueurs puissent rester concentrés sur leur sujet.
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