CSC : Les 7 causes de l'échec

Le CSC est menacé de relégation, alors que l’été dernier tout le monde parlait de jouer le titre et même le doublé. Mais après la fin de cette phase aller, le CSC est relégable. Les causes de ce naufrage sont dues à plusieurs facteurs qui ont influé négativement sur les résultats et le parcours de l’équipe.
1- Carte blanche donnée à Gomes, l’été dernier
La première cause qui a eu son effet négatif sur ce naufrage, est d’avoir donné carte blanche à l’ancien coach Gomes. Ce dernier s’est permis de libérer plusieurs joueurs de valeur comme Remache, Mekkaoui, Boulemdais et Gherbi, pour ne citer que ces ceux-là, tout en engageant des joueurs qui sont finalement passés à côté.
2- Des salaires colossaux à certains joueurs
La seconde cause de ce déclin du CSC en Ligue 1 Mobilis, c'est ces sommes faramineuses accordées aux joueurs, à la signature de leurs contrats. Alors, de l’avis des Sanafir, des joueurs ne méritent pas de toucher ces salaires, contrairement à d’autres comme c’est le cas du milieu de terrain Guerabis. Ce qui a provoqué la colère de certains joueurs qui se sont sentis lésés.
3- Aucune sanction contre le comportement des joueurs émigrés
Une autre cause qui n’a fait qu’envenimer les choses et qui a eu des répercussions sur la solidarité du groupe, c’est le comportement des joueurs émigrés qui n'en faisaient qu’à leur tête. Les dirigeants n’ont rien fait pour mettre fin à la débandade.
4- L’instabilité au niveau de l’administration
Même l’instabilité au niveau de la direction a eu son effet négatif sur le parcours de l’équipe qui est passé à côté de son sujet. De directeur général au directeur, puis on installe un nouveau directeur général. Ces changements n’ont fait que se répercuter sur le rendement des joueurs qui étaient hors coup à chacune de leurs sorties, surtout au stade Hamlaoui où ils ont perdu beaucoup de points.
5- Une équipe sans entraîneur pendant deux mois
L’équipe du CSC est restée pendant deux mois sans entraîneur après le départ de Didier Gomes. Mais les dirigeants n’ont pas réussi à lui trouver un successeur, préférant ternir l’image du club après les épisodes de Roger Lemerre et Paul Put et, enfin, Vicario. C’est vraiment grave ce qui s’est passé durant cette phase aller au sein de la maison CSC.
6- La scission au sein des supporters
Même au sein des supporters, c’est la division et chaque groupe de sanafir a son président qu’il veut imposer à l’ENTP. Ce qui a provoqué des échauffourées même dans les tribunes entre membres d'une même galerie qui faisait la force du CSC lors des précédentes saisons.
7- Les patrons loin des projecteurs
Enfin, il y a cette facilité de travailler des responsables de l’ENTP, qui étaient loin des projecteurs et des évènements qui ont secoué le club, sans qu’ils  parviennent à remettre de l’ordre. Cela s’est vérifié avec les affaires Lemerre, Put et Vicario et d'autres scandales qui ont secoué le CSC durant cette première manche du championnat.