Auteur :
M .Z.
lundi 21 novembre 2016 21:22
Le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, a accordé un long entretien à El Heddaf et Le Buteur. Il a évoqué plusieurs points relatifs à l’actualité du ballon rond. Parmi ces points abordés par le patron du football, l‘affaire Youcef Belaili qui a fait couler beaucoup d’encre, où il était attendu que les hautes instances de Dely Ibrahim réduisent la sentence à deux ans comme il était le cas au niveau du Tribunal arbitral sportif international (TAS). Or, il se trouve que Raouraoua est allé contre le souhait du joueur et de ses supporters qui espèrent une réduction locale et internationale, c’est-à-dire à deux ans. Mohamed Raouraoua est très clair en affirmant que cette affaire est définitivement close pour lui et qu’il est impossible de réduire la sentence à deux années.
«Il a deux affaires et celle de la CAF n’est pas close»
Le président a poursuivi son intervention en affirmant que le joueur a deux affaires similaires : « Tout le monde sait que le joueur a deux affaires du même genre, l’une avec la FAF et l’autre avec la CAF, il a consommé un produit prohibé que vous connaissez tous sans le citer et il a été sanctionné par quatre années selon le règlement régissant, ce qui est considéré actuellement comme une affaire close et définitive. »
«La FIFA est sans pitié et en Algérie, on sanctionne pour deux ans»
Par la suite Raouraoua dira : « Que tout le monde sache qu’en Algérie, on préfère donner une sanction de deux ans pour ce genre de délit par pitié pour ne pas être à l’origine de l’arrêt de la carrière du joueur, mais il ne faut pas oublier que les instances de la FIFA qui s’occupent des analyses ne pardonnent pas ce genre de chose. Elle donne quatre ans de sanction, et cela nous contraint d’appliquer le règlement nous aussi, sinon c’est la fédération qui sera sanctionnée, ou encore les équipes nationales, et même les clubs. »
«Mais le joueur n’a pas dit qu’il était désolé au moment opportun»
Ensuite Raouraoua révèle que le joueur n’a à aucun moment été désolé : « Ce joueur n’a pas dit qu’il était désolé au moment opportun et défini, il n’a rien fait de cela, il a été sanctionné internationalement de quatre ans, le TAS a réduit sa sentence à deux ans. Mais son affaire avec la CAF n’est pas finie, car cette instance va passer au tribunal civil en Suisse, car il est possible que ce tribunal reconduise cette sentence à quatre années, comme ce fut le cas auparavant. »
«Les dirigeants de l’ES Tunis ont demandé de réduire localement la sanction»
Raouraoua affirme que cette histoire est internationale et pas seulement nationale : « Je vous annonce que ses anciens dirigeants en Tunisie (EST) m’ont demandé de réduire la sanction à deux ans, je leur ai dit que les règlements et les lois sont au-dessus de tout le monde, et que la sanction de la FAF court toujours au niveau international et pas seulement en Algérie, et pas comme le pensent certains qui veulent le revoir jouer à l’étranger. »
«Je ne sais pas comment son recours a été accepté au niveau du TAS»
Raouraoua dit qu’il n’arrive pas à comprendre certains agissements au niveau du TAS : « Le joueur a été sanction le 7 août en Ligue des champions et le 21 septembre en championnat où il a consommé le même produit, il n’a pas introduit un recours après la décision du juge de le sanctionner deux ans, ensuite la FIFA a confirmé la sanction de quatre ans et là, il introduit son recours auprès du TAS, mais les délais étaient dépassés. Donc, comment a-t-on accepté son recours, alors que la FIFA avait prolongé la sentence à quatre ans ?»
«Il doit servir d’exemple»
Raouraoua conclut en déclarant que Youcef Belaili doit servir d’exemple à toute cette jeunesse : «Pour terminer la discussion sur Youcef Belaili, je dis que ce joueur doit servir d’exemple pour les autres joueurs, je souhaite qu’il passe à la télévision pour dire aux autres joueurs qu’il avait fauté et qu’ils doivent éviter de toucher à ces produits. En plus, combien de grands athlètes et sportifs ont été sanctionnés par les hautes instances, et Belaili n’est pas le premier.»
Publié dans :
Belaïli
USMA
raouraoua