Auteur :
Moumen A.
vendredi 21 octobre 2016 22:46
L’ancien sélectionneur de l’Equipe d’Algérie, Robert Waseige, a donné quelques conseils à son compatriote, Marc Wilmots, en pole position pour succéder au Serbe Milovan Rajevac, démissionnaire de son poste après un malaise profond avec ses joueurs. Considéré comme son poulain préféré, Waseige affirme que celui qu’il a formé pour devenir entraîneur international répond bien au profil recherché par la FAF pour devenir sélectionneur de l’Equipe d’Algérie. «J’aimerais qu’il se relance comme entraîneur. Il serait dommage qu’on ne se souvienne de lui que comme coach fédéral belge. Sincèrement, il peut t réussir avec l’Algérie», a déclaré sur Dhnet.be
«Cela ne m’étonnerait pas que son profil plaise au président de la Fédération»
Poursuivant ses déclarations à la presse belge, l’ex-coach de l’Equipe nationale, Robert Waseige, reconnaît que le profil de son compatriote serait bien l’homme qu’il faut pour entraîner la sélection algérienne : «Il ne m’étonnerait pas que le profil de Wilmots plaise au président de la Fédération algérienne. Marc est autoritaire. Il est un motivateur né, apte à entraîner un groupe derrière lui.»
«Wilmots doit bien étudier les paramètres de son séjour. Moi, je m’y suis vite ennuyé en Algérie»
Interrogé par nos confères belges sur les conseils à donner à son compatriote s’il devait finaliser avec le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, Robert Waseige n’a pas hésité à mettre quelques réserves sur le séjour qui attend Marc Wilmots dans le cas où il deviendrait le sélectionneur national : «Avant de signer son contrat, Wilmots doit bien étudier tous les paramètres de son séjour. Moi, je n’y avais pas prêté une attention suffisante. Je vivais dans une villa, dans le quartier protégé des diplomates. Ne sortant jamais, j’avoue que je m’y suis vite… ennuyé.»
«Marc sera confronté à des auxiliaires à la recherche d’une reconnaissance individuelle»
Bien sûr décrié par une grande partie du public algérien, de la presse et des observateurs, Robert Waseige, qui s’inscrit comme l’un des plus mauvais passages des sélectionneurs de l’histoire de l’EN, garde un mauvais souvenir de son divorce avec la FAF en 2004, après une humiliante élimination face au Gabon at home. Du coup, il appelle Wilmots à se préparer à toute mauvaise surprise : «S’il est intéressé, Marc devra trouver des occupations pour meubler ses loisirs. Cette expérience, dépaysante, pourrait lui ouvrir les yeux. Il devra savoir que tout le monde ne sera pas forcément bienveillant à son égard. À côté des dévoués à la cause nationale, il sera aussi confronté à des auxiliaires à la recherche d’une reconnaissance individuelle.»
«Pour moi, la collaboration n’avait plus de raison de perdurer après l’élimination»
Après un très bref passage à la tête de la sélection algérienne, Robert Waseige, qui avait coaché sans succès les Verts, avec une élimination très dure à avaler en 2004 face au Gabon au stade d’Annaba, garde quand même un bon souvenir : «Il ne m’a manqué que le succès, la qualification pour le Mondial. Nous l’avons définitivement perdue lors du cinquième des six matchs de qualification. La collaboration n’avait, dès lors, plus de raison de perdurer. On s’est quittés sans cri et sans larmes.»
Publié dans :
raouraoua
Robert Waseige
Rajevac