Auteur :
N. F.
lundi 19 septembre 2016 20:59
À la fin de la rencontre d’avant-hier soir entre le MOB et son hôte le FUS, l’ex-actionnaire et responsable du club MOB, à savoir Adrar, s’est accroché verbalement avec le président Attia dans les vestiaires au su et au vu de toute la composante. Une sortie qui a intrigué toute l’assistance, estimant que le club a plus besoin de sérénité que de troubles dans ces moments, surtout que la manche retour n’a pas encore eu lieu. Les amoureux du club de Béjaïa se demandent pourquoi un tel accrochage en ces moments de besoin de tranquillité et de concentration.
Attia confirme l’agression et dépose plainte
De son côté, le président du Mouloudia de Béjaïa, Zohir Attia, furieux, a confirmé l’agression dont il a été victime de la part de son prédécesseur Akli Adrar dans les vestiaires. Le boss des Vert et Noir a confié qu’Adrar s’est versé sur lui, et l’a étranglé dans un coin et l’a violemment poussé contre un mur. Et comme Adrar était certainement furieux du résultat, ce dernier ne s’est pas empêché selon Attia de lui faire entendre des vertes et des pas mûres devant l’ensemble des joueurs scotchés par la scène. Attia dira : «Je ne m’attendais pas à ça, Adrar m’a agressé aux vestiaires, il m’a étranglé et m’a insulté. Pour cela j’ai déposé plainte, et j’ai vu un médecin légiste, c’est la justice qui va trancher entre nous.»
Adrar nie et parle d’un accrochage verbal
De son côté l’ex-président du MOB, Akli Adrar, nie catégoriquement les dires de l’actuel boss des Vert et Noir. Ce dernier était surpris d’apprendre le lendemain qu’Attia avait déposé plainte contre lui. Adrar confirme par contre qu’Attia lui avait envoyé des piques à son entrée aux vestiaires, et les deux hommes se sont accrochés verbalement par la suite, sans pour autant en arriver aux mains, selon Adrar. Celui-ci déclare : «Je suis rentré aux vestiaires pour encourager les joueurs après le nul, et à ce moment Attia s’est moqué de moi en disant à l’agent d’apprendre à fermer les portes et de me mettre dehors. À ce moment, je lui ai répondu que j’avais le droit en tant qu’actionnaire, et s’en suit un accrochage verbal pas comme il a dit. Je croyais que c’était fini au stade, mais j’ai été surpris d’apprendre qu’il avait déposé plainte.»
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Attia-Adrar