Auteur :
Nadir S.
vendredi 02 septembre 2016 21:33
Entendu jeudi dernier par la commission de recours du Tribunal arbitral de la FIFA, Youcef Belaili, qui a été sanctionné pour quatre ans après avoir consommé une substance prohibée, est en train de faire trembler les supporters de l’USMA, qui ne cessent de demander après lui. Branchés sur cette histoire depuis que le joueur a rallié la Suisse mercredi passé, pour comparaître le lendemain, en compagnie de ses avocats, son père et son ami Beldjilali. Depuis les langues se sont déliées et chacun à Soustara, Bab El Oued et ailleurs aussi y va de son propre commentaire pour analyser ou donner son avis sur ce cas qui a fait et qui fera encore couler beaucoup d’encre.
Après les prières, l’attente stressante
Comparu jeudi passé devant la commission de recours du TAS, Youcef Belaili s’est bien comporté et a tout fait, lui et ses trois avocats, pour se défendre et prouver que ce n’était qu’une erreur de jeunesse. Toutefois, depuis jeudi, l’ensemble du quartier de Soustara, Bologhine et ailleurs fiefs des Rouge et Noir, on prie et on attend avec impatience le verdict tout en souhaitant qu’il soit en faveur de l’enfant terrible d’Oran. En fait, les supporters croient dur comme fer que leur chouchou va refouler les terrains une seconde fois et croisent les doigts en se rongeant les ongles en attente d’une bonne nouvelle émanant de la Suisse. Entre temps, le stress et la longue attente ont pris la place des chansonnettes à la mémoire du joueur, et surtout des bons souvenirs lors de son passage sous les couleurs de l’USMA, lui qui enchantait les foules de Saint Eugène à chaque prise de balle.
Sa famille, pire que les supporters
Si à Alger, dans les fiefs des Rouge et Noir on est passés des prières à la stressante attente du verdict, il n’en demeure pas moins que chez les Belaili, c’est pire que ce qui se passe chez les supporters du club. Sa famille tout entière, hormis son père qui se trouve en Suisse avec lui, et surtout sa maman qui ne rate aucune occasion pour prendre des nouvelles de ses deux hommes (fils et mari) partis à la recherche d’une sentence clémente qui permettra au petit Youcef de régaler ses supporters et de faire ce qu’il a toujours voulu faire. Ceux qui connaissent la famille Belaili nous affirment qu’il faut voir sa pauvre maman qui a beaucoup souffert aux côtés de son jeunot, mais qui a toujours trouvé les ressources nécessaires pour le soutenir et le chouchouter et qui n’a jamais cessé de prier pour que son enfant retrouve sa vie de footballeur.
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Youcef Belaïli