ESS : Amrani en colère contre ses joueurs

Nous avons indiqué récemment que l’entraîneur Abdelkader Amrani était en colère contre certains joueurs qui avaient séché la dernière séance avant l’Aïd, celle de dimanche passée sans raison valable et sans en avoir avisé les responsables du club. Eh bien, cela a été également le cas avec la reprise de vendredi passé où d’autres éléments se sont permis eux aussi de faire l’impasse sur cette séance. Djabou, Khedaïria, Hachi, Saïdi, Saadoune, Nadji, Baouz et d’autres éléments étaient tous aux abonnés absents et cela a mis le coach dans tous ses états. Il faut rappeler que la direction du club, en concertation avec le staff technique, avait accordé aux joueurs quatre jours de repos à l’occasion de l’Aïd, mais apparemment, cela ne leur a pas suffi. Certains ont décidé de s’offrir des jours en plus, faisant fi du règlement intérieur et des instructions de leurs responsables. Hier samedi, en remarquant que la majorité des absents n’avaient pas encore rejoint le groupe, Amrani a failli jeter l’éponge, ne comprenant pas que des joueurs, qui se disent professionnels, se permettent de s’absenter tout ce temps, sans raison valable en plus, alors qu’il leur avait accordé quatre jours de repos. Le coach sétifien a alors décidé de tenir une réunion avec ses responsables pour discuter du sujet, car il risque de prendre des décisions radicales qui ne feront pas plaisir à certains. Avant d'en référer au président Hammar, il a d’abord réuni les joueurs présents pour leur faire savoir qu’il ne va pas laisser passer cela sous silence et qu’il ne va tolérer aucun autre écart à l’avenir. Amrani aurait même fait allusion à quelques échecs de l’ESS qui sont essentiellement dus à ce genre de comportement qui nuit au groupe et à la bonne marche de l’équipe. Il a fait savoir à ses joueurs que le fait d’avoir entamé la préparation les premiers ne veut rien dire et que les autres équipes sont bien capables de les doubler et de faire une meilleure préparation si de tels comportement ne sont pas bannis de la vie du groupe. Il leur a également rappelé que la réussite d’une saison passe inévitablement par une bonne préparation.
Les excuses de Nadji et Baouz ne l’ont pas convaincu
Cela dit, la séance d’hier matin a connu le retour de deux joueurs seulement parmi ceux qui se sont absentés vendredi, il s’agit de Rachid Nadji et Issam Baouz. Les deux joueurs se sont entraînés le plus normalement du monde, mais avant de réintégrer le groupe, ils se sont expliqués avec leur entraîneur. Nadji lui a fait savoir qu’il ne s’est pas réveillé très tôt et cela l’a empêché d’arriver à temps à Sétif, le vendredi, alors que Baouz, comme d’habitude, a évoqué le retard mis par le vol qu’il avait pris vendredi, puisque son avion, selon lui, n'est arrivé qu'à 18h45 à Constantine. Evidemment, ces deux prétextes n’ont pas convaincu le coach. Nadji et Baouz pouvaient bien rentrer la veille s’ils ne voulaient prendre aucun risque.
Djabou, Khedaïria, Hachi et Saïdi toujours absents
Les autres joueurs n’ont pas donné signe de vie. Hier samedi, à l’occasion de la séance de la matinée, ils étaient toujours absents. Il s’agit de Djabou, Khedaïria, Hachi et Saïdi. Les responsables du club, voyant que Amrani était hors de lui, ont essayé de contacter les joueurs en question, en vain car ces derniers étaient injoignables. On a tout de même pu avoir le jeune Saïdi qui est absent depuis une semaine, c’est-à-dire depuis dimanche passé. Le joueur a justifié son absence par le décès de son grand-père, mais cette excuse aussi n’a convaincu personne.
Hammar a appelé le père de Saïdi et l’a mis en garde contre d’éventuelles sanctions
Car même si son grand-père est décédé, Saïdi devait en aviser ses responsables et demander l’autorisation de s’absenter. Hammar a alors appelé le père du joueur pour lui faire savoir que son fils est en absence irrégulière depuis une semaine et qu’il n’a pas encore repris l’entraînement, tout en lui faisant savoir que ce genre de comportement ne va pas l’aider à progresser et qu’il risque en même temps de s’exposer à des sanctions de la part de son entraîneur et de la direction. Ayant appris que le président a appelé son père, Saïdi a vite fait d’appeler Hammar par la suite pour justifier une nouvelle fois son absence. Le premier responsable du club n’a rien voulu savoir et lui a demandé de rejoindre le groupe le plus vite possible. Saïdi devait réintégrer le groupe hier à l’occasion de la deuxième séance de la journée.

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