MCA /Boucherit : «J’ai remporté deux coupes d’Algérie avec le MCA, je veux gagner le championnat avec Menad »

Le demi défensif, Antar Boucherit, entend bien tirer son épingle du jeu malgré une concurrence rude dans l’entrejeu. Boucherit estime qu’après avoir remporté deux coupes d’Algérie avec le Mouloudia, il vise maintenant le titre de champion afin de compléter son palmarès.

Comment se déroule ce regroupement en Tunisie ?
Tout va pour le mieux. Nous sommes mis dans les meilleures conditions pour faire une préparation de très haut niveau. Il n’y a rien à redire. Il y a aussi une très bonne ambiance comme vous le constater de visu. Même si on est loin de nos familles, il y a un esprit de groupe au sein de l’équipe qui compense cette absence, surtout durant le mois sacré.
On sait que vous connaissez parfaitement les lieux…
Aïn Draham, c’est mon second domicile. J’ai effectué ici une quinzaine de stages, que ce soit avec la JSMB et surtout avec l’USMAn. Je suis très content de retrouver cette bourgade tunisienne qui offre toutes les conditions pour faire une très bonne préparation.
Le staff technique ne ménage personne malgré le mois de Ramadhan…
C’est pour cela que nous sommes là. C’est ici à Ain Draham que se prépare la saison. Ce stage est très important car il conditionnera le suivant en Pologne qui sera marqué par plusieurs matches amicaux. Djamel Menad et Dahmane Sayeh sont en train de faire de l’excellent boulot. Rien n’est laissé au hasard. Tout est pris en ligne de compte pour qu’on puisse bien s’armer pour l’étape suivante.  
Cette saison plus que les précédentes, il y aura une très grosse concurrence surtout après le recrutement réalisé par Omar Ghrib, cet été…
Il faut reconnaître que le Mouloudia s’est considérablement renforcé avec des joueurs de qualité. Cela ne pourra que tirer l’équipe vers le haut. Il y aura une grosse concurrence car il y a pratiquement des doublures à tous les postes. Et chacun veut gagner ses galons de titulaire. En ce qui me concerne, cette concurrence ne m’inquiète nullement car je sais ce que je vaux. J’ai un vécu et une expérience qui me permettent de tirer mon épingle du jeu.   
Mais vous avez vécu six mois très difficiles au Mouloudia ?
Je suis venu au club lors du dernier mercato. Je n’ai pas eu la chance de jouer souvent. Mais je ne regrette pas car j’ai remporté au bout une deuxième coupe d’Algérie avec le Mouloudia. Et cela, ça n’a pas de prix. Cette fois-ci, je vais effectuer une très bonne préparation d’intersaison afin de me donner les moyens et mettre ainsi toutes les chances de mon côté. Je suis convaincu que je saurai trouver les bons arguements pour gagner la confiance du coach. Menad nous l’a confié, il n’y aura pas de titulaire et tout le monde sera logé à la même enseigne. Ce seront donc les plus en forme du moment qui seront alignés.
Mais ne pensez-vous pas qu’avec un effectif aussi riche, plusieurs joueurs vont rester sur le carreau ?
Certes, nous avons un effectif très riche. Mais on oublie presque qu’on sera aligné sur trois fronts. Le club a pour ambition de jouer à fond le championnat, la coupe d’Algérie et la coupe de la CAF. Et pour répondre présent, nous avons besoin d’un groupe pléthorique.
Comment se déroule le travail avec Menad ?
Il n’y a rien à dire. Djamel Menad n’est plus à présenter. Nous avons eu l’occasion de travailler ensemble à la JSMB. C’est un entraineur très ambitieux qui prône le beau jeu tourné vers l’offensive. C’est ce qu’il faut pour un club comme le Mouloudia. Menad est sans conteste l’homme de la situation. Avec lui, je suis convaincu que le Mouloudia retrouvera des couleurs, surtout en championnat.  
Et concernant vos ambitions personnelles pour le prochain exercice ?
C’est simple, je suis venu deux fois durant le mercato et deux fois, j’ai remporté la coupe d’Algérie avec le Mouloudia. Cette fois-ci, je veux gagner le championnat avec Menad. C’est aussi le souhait de tous les Chnaoua et de la direction du club.
Justement, ne ressentez-vous pas déjà une grosse pression du public à cause de cette attente en raison du recrutement réalisé par le club ?
Lorsqu’on est au Mouloudia, on apprend rapidement à vivre avec cette pression qui est exercée au quotidien. Lorsqu’on s’appelle le Mouloudia, on doit se battre sur tous les fronts. Moi je pense que cette pression est positive et que nous devons puiser notre force de cette énergie que dégage ce merveilleux public qui est celui du Mouloudia.  

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