JSK : Rahal menace de saisir la commission des litiges

Après le départ de plusieurs cadres, la JSK pourrait perdre les services d’un autre bon joueur. Il s’agit du milieu de terrain, Fawzi Rahal. Brillant notamment depuis l’arrivée de Kamel Mouassa, le natif de Sidi Aïch dont le contrat cours jusqu’en 2017 est plus que jamais proche d’un départ. Comme révélé précédemment par nos soins, le courant entre le joueur et la direction ne passe presque plus. Le Béjaoui, qui s’est toujours montré correct envers le club, a récemment sollicité son manager pour s’entretenir avec les membres de la direction concernant ses cinq mois de salaire. Mais apparemment la JSK n’est pas prête à régulariser son élément. Pis encore, on parle même d’une possibilité de le libérer dans les prochaines heures. Alors que Rahal s’est montré très patient, lui qui n’a plus touché le moindre centime depuis le début de la phase retour (ni salaire ni prime), il a décidé de passer à l’action. À en croire nos sources, le milieu de terrain a pris la décision de déposer la copie de son contrat auprès de la commission des litiges prochainement afin de récupérer automatiquement sa lettre de sortie et rejoindre la formation de son choix. Pour lui, il n’est pas normal qu’il reprenne les entraînements de la nouvelle saison alors que la direction lui doit encore de l’argent. 

Les dirigeants évitent ses appels  
Avant de passer au plan B, celui de la commission des litiges, le milieu de terrain, Fawzi Rahal, a décidé d’essayer d’abord de discuter avec les dirigeants et de trouver un terrain d’entente à même de satisfaire les deux parties. Mais selon les échos qui nous sont parvenus, les dirigeants évitent ses appels. Autrement dit, il n’a trouvé personne avec qui parler pour essayer d’arranger la situation. C’est pour cette raison qu’il aurait décidé de solliciter les instances du football algérien pour obtenir gain de cause.

Pour rester, il est prêt à accepter trois salaires seulement 
Ce qui prouve que Rahal ne souhaite pas quitter la JSK, notamment en cette période, c’est le fait qu’il n’a pas fermé la porte aux négociations avec les responsables du club. Le joueur, qui ne souhaite pas partir, du moins cet été, est en vérité prêt à accepter trois mensualités au lieu de cinq et à même revoir son salaire à la baisse. Mais avec tout cela, la JSK n’a toujours pas tranché. Est-ce le divorce ? Nous y reviendrons…

La direction hésite à trancher 
En plus des réunions qui se multiplient chaque soir pour trouver un bon attaquant capable de remplacer Diawara, le président Hannachi et ses collaborateurs doivent gérer un autre cas, celui de Rahal. Alors que le joueur s’impatiente pour son avenir, la direction kabyle hésite à prendre une décision. Même si certaines personnes parlent de son maintien, aucune information n’est encore tombée. À 24 heures de la reprise, c’est encore le black-out. 

Décision dans les prochaines heures 
Restera, ne restera pas ! Même s’il souhaite vraiment rester et aller au bout de son contrat, Rahal attend d’abord un appel de la direction pour le rassurer par rapport à ses arriérés. Il doit d’abord être sûr qu’il va toucher son argent avant d’accepter de revenir. Autrement dit, la décision finale du départ ou du maintien de Rahal devrait être connue dans les prochaines heures. Tout dépendra des dirigeants s’ils comptent se manifester ou pas. 
 

Rahal : «Je suis même prêt à renoncer à deux mois de salaire»

Malgré nos tentatives de joindre Fawzi Rahal, ce dernier, qui a gentiment répondu à notre appel, a refusé catégoriquement de nous accorder une interview ou même de parler de sa situation. Mais il a déjà eu cette discussion avec ses proches. Il leur a fait savoir qu’il était prêt à rester à la JSK pour honorer son contrat. Il sera même prêt à renoncer à deux mois de salaire et revoir aussi sa paie à la baisse. «Je ne veux pas quitter la JSK et j’attends toujours un appel de la direction. Je suis un vrai Kabyle, qui aime le club. D’ailleurs, je suis prêt à renoncer à deux mois de salaire et me contenter de trois mensualités seulement. Je suis même d’accord pour négocier avec les dirigeants concernant mon nouveau salaire. Mais je ne peux pas faire plus que ça. La reprise est pour bientôt, j’espère régler ma situation le plus rapidement possible.»

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