Auteur :
Youcef M.
vendredi 10 juin 2016 18:57
D’abord, parlez-nous du contact et des négociations ?
Cela s’est déroulé le plus normalement possible. Les dirigeants du NAHD ont pris attache avec mon manager Madjid et nous sommes tombés d’accord lors du premier round des négociations. On a tout conclu mercredi soir avant de signer le contrat jeudi soir.
Vous avez signé pour deux ans mais pour quel montant ?
Excusez-moi, mais je ne peux pas divulguer les détails de mon contrat. Je n’ai pas l’habitude d’évoquer ces points. Le plus important c’est que nous avons trouvé un compromis qui arrange les deux parties. Il faut savoir que l’argent n’est pas tout dans la vie. Il faut dire que le discours du président Ould Zemerli a été pour beaucoup dans ma décision. Croyez-moi, le président du NAHD est le meilleur que j’ai rencontré depuis le début de ma carrière. C’est un homme respectueux et communiquant. Il m’a incité à parapher mon contrat sans la moindre hésitation.
Qu’est-ce qui vous a motivé à opter pour le NAHD alors que ce n’est pas les offres qui manquaient ?
Tout simplement, c’est le challenge sportif qui m’a motivé à signer à Hussein Dey. Le projet du président Ould Zemerli m’a vite convaincu. Il veut jouer les premiers rôles et bâtir une équipe compétitive dès le prochain exercice.
De quel projet vous-a-t-il parlé le boss husseindéen ?
Ould Zemerli a été très clair dès le départ : il veut construire une bonne équipe et solide afin de réussir mieux que la saison passée. Après avoir atteint la finale, le président songe à s’attaquer au championnat pour atteindre un autre pallier. Il vise les premiers rôles en championnat et c’est ce qui m’a incité à accepter son offre. Je veux bien relever ce nouveau challenge.
Sincèrement Doukha, votre engagement avec le NAHD a surpris tout le monde, y compris les plus proches du club. C’est une grosse surprise…
Non, pas du tout. Mon engagement avec le NAHD ne constitue guère une surprise. J’ai rejoins un prestigieux club qui a enfanté de grands joueurs à l’image de Madjer, Merzekane, Guendouz, Fergani et d’autres. Logiquement, je n’ai pas fait le mauvais choix, au contraire je suis convaincu de ma décision. J’ai beaucoup apprécié le discours du président qui m’a mis très à l’aise.
Vous étiez à deux doigts de signer au CRB. Qu’est-ce qui n’a pas marché ?
Effectivement. J’ai négocié avec le président Malek avant de rencontrer Ould Zemerli. On a évoqué le volet financier mais Malek ne m’a plus recontacté. J’ai attendu toute la journée de jeudi mais le président ne m’a pas fait signer. C’est ainsi que j’ai décidé de renégocier avec le président du NAHD et conclure avec lui.
Un mot pour les supporters qui ont bien accueilli votre arrivée…
Sincèrement, les supporters sont uniques et m’ont surpris par leur présence en force lors de la finale de la Coupe d’Algérie et leur façon d’encourager leur équipe. Je leur dirai que je me donnerai à fond et je ferai de mon mieux pour apporter un plus au NAHD.
Et pour ceux de la Kabylie ?
Vous m’avez donné l’occasion de réitérer ma fidélité aux supporters de la JSK. Nous avons passé des moments inoubliables. La direction kabyle a le droit de chercher son intérêt et recruter qui elle veut. Cela ne m’a pas dérangé du tout. Ce qui m’a intrigué, ce sont les rumeurs. Ils m’ont accusé d’avoir insulté les fans de la JSK. Ma page Facebook est ouverte au grand public et les fans de la JSK peuvent la consulter. Ils vont découvrir que je n’ai jamais manqué de respect à quiconque parce que je respecte la JSK et ses supporters.
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