CSC : Casimiro est presque acquis

Alors que le sort de l’entraîneur Bernard Simondi semble déjà scellé, la direction clubiste est sur les traces d’un autre driver pour la saison prochaine. L’identité de ce technicien commence à apparaître, un Portugais né à Lisbonne et ancien joueur qui répond au nom d’Alfredo Casimiro. Ce candidat sérieux mérite de diriger le Chabab de Constantine. A présent, il est en pourparlers avancés avec Bentoubal, et ne reste que quelques petits détails à régler pour conclure l’affaire. Ainsi, c’est ce qui mettrait fin aux rumeurs, notamment sur le retour de Lemerre et Garzitto. Si la venue du Portugais se concrétise, cela promettrait un été riche en bonnes surprises et les Sanafir ont toutes les raisons de rêver d’un avenir meilleur pour leur club, car il serait toujours judicieux de commencer par recruter un technicien pour préparer la prochaine saison dans des meilleures conditions.
Casimiro, un grand voyageur et une grande expérience
Inconnu des amateurs du foot national, il n’a jamais bossé en Algérie. Alfredo Casimiro est un vieux de la vieille école de football, ancien joueur et entraîneur au début des années 80 et âgé de 65 ans. Sa carrière est riche. Il faisait partie du staff technique du FC Porto, en 1998, après avoir été entraîneur-assistant à Boavista et le victoria Guimarães. Il a passé une saison à la Liga espagnole, en 1999, quand il a entraîné le Bétis Séville, mais toujours en tant que adjoint. Le hasard en a voulu que ses débuts en tant qu’entraîneur en chef aient lieu en Afrique, précisément en Tunisie, avec l’Espérance de Tunis, en 2000. Ensuite, il a tenté une aventure dans les pays du Golfe, entre autres le Koweït, le Bahreïn et l’Arabie Saoudite, avant de revenir en Afrique et remporter le titre de champion avec le Raja de Casablanca (Maroc), en 2004. Après, il s’est dirigé en Lybie pour entraîner l’Itihad de Tripoli, et repart en Asie pour découvrir d’autres horizons.

Il parle l’arabe et le français couramment
Le probable futur coach du CSC est un voyageur-né, en bossant dans tous les continents, un profil que recherchait Omar Bentoubal pour lui confier les reines du Chabab. Une fois l’accord signé entre les deux parties, le problème de communication entre lui et les joueurs algériens ne se posera plus, car cet étranger parle l’arabe et le français couramment. A présent, attendons la suite des événements pour voir la fin de ce recrutement.