Auteur :
Lyès A.
mardi 23 février 2016 21:44
La présence de l’ex-entraîneur de la JSK, Hugo Broos, depuis quelques jours au Cameroun en tant que nouveau sélectionneur des Lions indomptables a servi pour relancer la polémique sur le décès de l’ex-attaquant de la JSK, Albert Bodjongo Ebossé. Bien que l’enquête suive toujours son cours, Broos a imputé la responsabilité aux supporters de la JSK, une sortie médiatique qui a soulevé le courroux de tous les Kabyles. Pire encore, lors de la visite de Broos au domicile familial de feu Ebossé, le père du défunt joueur de la JSK a accusé la JSK de n’avoir versé aucun centime à la famille, une déclaration que réfute catégoriquement le président Hannachi. Contacté par nos soins, le premier responsable des Canaris a apporté des précisions importantes et a tenu à éclairer l’opinon publique sportive que la famille Ebossé a reçu tout l’argent et que tout ce qu’a révélé le père du joueur est infondé : «Je trouve que le père d’Ebossé a dépassé les limites. Il a fait des déclarations infondées et je le défie d’apporter la moindre preuve à tout ce qu’il a dit à propos de la JSK. Je tiens à démentir catégoriquement ses dires et avec des preuves. La famille Ebossé a touché l’argent dans sa totalité. Suite à son décès tragique, même le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a fait don de 200.000 euros à la famille d’Ebossé. La FAF, la LFP et la JSK avons rassemblé 10.000 euros dont le chèque a été envoyé directement à la famille du joueur, donc le père doit arrêter de dire des mensonges, ça ne sert vraiment à rien de tromper l’opinion publique.»
«La JSK a aussi pris en charge les frais des funérailles en versant 15.000 euros à la famille d’Ebossé»
Le président Hannachi a fait savoir également que la JSK a pris en charge tous les frais des funérailles. Un chèque a été remis aux membres de la famille Ebossé par les représentants de la JSK présents à l’enterrement : «Je tiens aussi à rappeler que la JSK a versé 15000 euros à la famille Ebossé, une somme qui a servi pour la prise en charge des funérailles de notre défunt joueur. Des représentants de la JSK ont été dépêchés au Cameroun pour rencontrer sa famille et lui exprimer notre profond chagrin, suite à sa disparition tragique.»
«Broos est un malade mental, il veut gagner l’estime des Camerounais mais pas en salissant la mémoire de leur fils»
N’ayant pas vraiment souhaité accorder davantage d’importance à l’ancien entraîneur du club kabyle, Hugo Broos, Hannachi a déclaré : «Je ne peux trouver d’autres qualificatifs à attribuer à Boos qui, en voulant gagner l’estime des Camerounais, est en train de souiller la mémoire de leur cher fils. Pour moi, Broos est un malade mental, il veut tout simplement être apprécié par les Camerounais, il n’a qu’à le démontrer sur le terrain.»
«L’équipe doit renouer avec le succès ce week-end face au DRBT»
Revenant sur l’actualité de son club qui a joué hier matin un match de préparation face à la formation de Boumerdès, dans le cadre de la préparation du match de ce samedi face au DRB Tadjenanet, Hannachi ajoute : «La préparation de notre prochain match se poursuit dans de bonnes conditions. L’équipe a entamé sa deuxième semaine de travail par un match amical à Boumerdès. Je trouve que les conditions sont réunies pour faire du bon travail et faire le maximum pour gagner notre match samedi prochain à domicile.»
«J’ai alerté toutes les instances sportive sur le mauvais arbitrage»
Hannachi estime que son équipe réalise de bonnes performances, mais malheureusement elle se trouve lésée par le mauvais arbitrage, ce qu’il n’a pas manqué d’ailleurs de signaler aux instances sportives lors des dernières assemblées générales de la LFP et de la FAF. «La JSK est revenue en force en cette phase retour. On a opéré un renfort de qualité et les résultats devaient automatiquement suivre. Malheureusement, le mauvais arbitrage nous a coûté pas moins de huit points en cinq rencontres. J’ai alerté les responsables des instances sportives sur ce problème car on ne peut pas continuer à cautionner les erreurs des arbitres qui sont, une semaine après, graciés en se voyant désigner dans d’autres stades. C’est aberrant !», dit-il.
«Il est encore trop tôt pour parler des joueurs en fin de contrat»
A notre question de savoir comment la JSK se prépare pour le dossier des joueurs en fin de contrat au mois de juin prochain, Hannachi a fait savoir que le club fera tout pour garder ses cadres, mais que pour l’instant, la direction préfère d’abord se concentrer sur cette phase aller qui voit le club dans l’obligation de monter au classement. «Pour moi, la question des joueurs en fin de contrat n’est pas la priorité de l’heure, dans la mesure où on doit d’abord nous consacrer exclusivement sur cette phase retour. Les joueurs sont toujours liés par contrats et doivent mouiller le maillot pour réussir une bonne fin de saison. A la fin du championnat, on parlera avec les joueurs et nous ferons le maximum pour retenir ceux qui auront donné satisfaction.»
«J’attends d’être reçu par le wali pour lui parler de plusieurs dossiers»
Le premier responsable de la formation du Djurdjura a aussi parlé d’une audience avec le wali qu’il a sollicité il y a quelques semaines et attend toujours un RDV pour s’entretenir avec le premier magistrat de la wilaya sur plusieurs questions. «J’attends la réponse de Monsieur le wali de Tizi pour m’accorder une audience, afin de m’entretenir avec lui. Je considère qu’il est important de le voir et lui exposer un certain nombre de problèmes et solliciter son intervention pour les résoudre. La JSK est le club de toute une région qui a honoré les couleurs nationales, elle a besoin d’être soutenue par les pouvoirs publics, notamment le wali de Tizi.»
«On doit finaliser le projet du futur centre de préparation le plus tôt possible»
Parmi les points importants que Hannachi veut absolument soulever au wali lors de l’audience qui lui sera accordée, figure le futur centre de préparation dont bénéficiera la JSK, à l’instar des autres formations, un projet qui n’a pas démarré. «J’ai besoin de m’entretenir avec le wali de Tizi, notamment sur le projet de réalisation d’un centre de préparation. On veut absolument que ça se concrétise. L’Etat doit vraiment accélérer la procédure pour rentre ce projet concret.»
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